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Full text of "La liberté (1927-11-30)"

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fectées par une telle exemption. C’est 
l'intention de la compagnie d'entre- 
prendre des développments d'énergie 
et autres êén Saskatchewan. Les der- 
niers rapports semblent dire que tou! 
le développement se fera dans le Ma 
nitoba. Si le minerai de la Saskat- 
chewan, dit M. Gardiner, doit être la 
base du développement du Manitoba. 
alors la seule source de revenu que 
nous puissions obtenir, si nous obte- 
nons nos ressources, ce serait le mi- 
nerai lui-même. Nous avons signifié 
à Ottawa que nous sommes opposés À 
la politique d'exemption de droits ré- 
galiens; mais toutefois, si nos inté 
rêts, au point de vue du revenu, peu- 
vent être sauvegardés par un, autre 
arrangement, nous sommes prôts ? 
fatre comme le Manitoba, en con- 
sentant à ce qu'Ottawa exerce son 
prôpre jugement relativement à lu 
dite éxemption: 


a A 0e © 


BEL HOMMAGE 
A UN CANADIEN 


M. Adjiïtor Savard, de le 
‘‘Patrie’’, interprète à la 
conférence du radio à 
Washington 
Washing.on Au moment où la 

conférence internationale de radioté 

légraphie tire à sa fin, le Canada est 
l'objet d'éloges flatteurs de part et 
d'autre. Non seulement on reconnait 

à ses délégués officiels le mérite 

d'avoir mené à bonne fin des beso- 

gnes importantes en comité. mais 
l'honneur le plus signalé rejaillit sur 
un Canadien, M. Adjutor Savard, ré- 
dacteur de la ‘Patrie”, de Montréal, 
qui fut premier interprète de la con- 
férence pendant toute la durée des 


délibérations. De concert avec 


. Le Corbeiliier, de Paris, il fit les frais 


| l'interprétation des discours, de 
toutes longueurs, perdant six semai- 
nes. 

Nombre de délégués ont félicité M. 
Savard de’ son travail, notamment 
M. O. ärendt, chef de la délégation 
allemande. qui déclare qu'il fut éba- 
hi de la facilité avec laquelle M. Sa 
vard prenait un discours de dix minu- 
tes et vous le répétait sur-le-champ 
dans l’autre langue, anglaise ou fran 
Gaise, avec toutes ses nuances el son 
coloris premiers, sans même en ou- 
blier une phrase. ‘Et il ne faudrait 


pas le prendre pour un phonographe 


continue M. Arendt. 
ment l'esprit de l'orateur, 
thousiasme où s0n aversion el ne Vous 


Il rend égale- 


son en- 


laisse pas le moindre doute sur ce! 


que le délégué a voulu dire. 
‘C'est peut-être. son entrainement 
dans le iournalisme qui lui a permis 


d'entrer si rapidement däns l'esprit de | 


la conférence. A son arrivée, il n« 
connaissait naturellement rien de | 
technique, de la radiotélégraphie 


maintenant je ne serais pas surpris | 


qu'il en sût autant que la plupar 
d'entre nous. L'importance 
traduction exacte provient ce 
qu'un petit nombre de délégués seu 
lement parlent le français et l'an 
glais comme leur langue maternelk 
“Adroit, bienveil'ant ct patient 
c'est un travailleur infatigable. E 
tout le monde l'aime. Que dire da 
,e 
man PRESS a. ; 
BERLIN — Le budget de la Prusse 
pour 1928 est en déficit de: 74 mil- 
lions par suite de l'augmentation dt 
traitement des fonctionnaires. 


de 


| licux orangistes contre le premier mi- 


M | 


d'une | 


‘C'est dans re sanctuaire 


sont gravis à genou par les 


reveuir dans leurs foyers, à la suite de leu 


LES ORANGISTES | 
ET M. FERGUSON 


Te ‘‘Star’’, de Toronto, tente 
une manoeuvre politique| 
contre Je. parti conserva- 
teur ontarien 


Ottawa -- L'agitation qui se fait 
actuellement à Toronto dans les mi- 


nistre Howard Ferguson, parce qu'il 
a aboli le Règlement XVII et réglé la 
question scolaire d'Ontario à la satis-| 
faction des Canadiens français, est | 
ouvertement dénoncée par les chefs 
conservateurs de la capitale comme 
une tactique politique du ‘“Star” de 
rie pour soulever le préjugé 
contre le parti conservateur en On- 
| tario. 

Le ‘‘Star”, pour mieux réussir dans 
cette cappagne a fait élire comme 
grand-cHef de la loge orangiste d'On- 
tario.Ouest, J.-J. Hunter, du comté| 


LA “SCALA SANCTA"” À STE-ANNE-D 


jet Winnipeg. 
| ganisés sous la direction de M. R.-H. 
Lee Martin, représentant du service 


E-BEAUPRÉ 


e se trouve la ‘Scala Sancta”’, dont les degrés 
erins désireux de gagner les 
chées à ce pieux exerviee. Nombreux, sans doute, seront les voyageurs de la 
Survivanee Française qui voudront visiter Ste-Anne-de-Beaupré avant do 


indulgences atia- 


rexcursion dansd’'Est, l'hiver prochain. 
Courtoisie du Pacifique Canadien. - 


CONCERTS POUR 
LA SURVIVANCE 


Des programmes français 
spéciaux seront radiodif- 
fusés Fine Fes 
toon, Régina et hipeg 


Les voyageurs de la ‘‘Survivance 
française” qui partiront d'Edmonton 
et d'autres points de l'Ouest, le 15 
décembre prochain, par le train spé- 
cial mis à leur disposition par le Ca- 
nadien National, auront le plaisir 
d'entendre, grfce au poste récepteur 
radio=téléphonique installé dans leur 
convoi, des concerts spéciaux de ra- 
dio qui seront radiodiffusés, en fran- 
càis, d'Edmonton, Saskatoon, Régina 
Ces concerts ont été or- 


du radio du Canadien National. 
Le premier de ces concerts sera ir- 


de Bruce, l’un des plus actifs organi- 


province. 

De concert avec le ‘Star’, M. Ifun- 
ter a soulevé les loges contre M. Fer- 
| guson en l'accusant d'être le jouet de} 
la province de Québec. 

Au fédéral 

La campagne du “Star” 
dirigée contre les conservateurs d'Ot- 
tawa. Pendant les jours qui ont pré- 
cédé la convention de Winnipeg, l'or- 
gane libéral de Toronto a publié cha- 
que jour en nouvelle des commentai- 

res incitant les orangistes à refuser 
d'y participer pour appuyer M. Fer- 
guson, parce qu'il avait aboli le Rè- 
glement XVII I] a constamment 
| nélé cette question provinciale à l'or- 
| ganisation de la convention. 

Le 3 octobre, il publiait un canard 
| annonçant que les orangistes exi- 
| geaient des candidats à la convention 
| l'engagement de suivre la politique 


est aussi 


e l'Ordre. Rien n'a éte fait en ce 
sens ï 

Le 9. il soulevait les orangistes 
contre la candidature de l'hon. R.-J 
Manion 
| À Ottawa 

La campagne du ‘’Star” est surveil- 
lée de près par les chefs conserva- 


teurs d'Ottawa. qui y voient une tac- 
ique politique pour soulefÿer le pré; 
ugé de race en Ontario contre le par- 
i conservateur, tant au provincial 
qu'au fédéral, parce que l'hon. M. Fer- 
| suson a aboli le Règlement XVII. 


|  L'hon N.-A. Belcourt, président de 
|: Association d'Educat on d'Ontario 
nterrogé à ce sujet, a déclaré. "5 
juelqu'un veut encore commencer 
agita‘ion, quil: y aille. 11 est cer. 


ain, cerendan!, que le 
iistre Ferguson conservera de 
breux amis ans les ran: 


premier mi- 


nom- 


partis." { 

—— "240 0————— 
ALGER Des centaines de per 
sounes on! été noyées par des inon- 
| dations cn Algérié. ,!1 a plu à Lor- 


jreats pendant 10 keyures 


sateurs libéraux de cette partie de la. 


de tous ler | 


radié de CNRE Edmonton, après le 
| départ du train du C.NR., d'Edmon- 
tonton, le 15 décembre. Le second 
| sera donné de CNRS, Saskatoon, le 


| jour suivant, à 1 h. de l'après-midi, 


Let l# poste de Régina se fera enten- 
dre le même soir à 7 h. 30. Les ar- 
| tistes qui prendront part à ce dernier 
concert seront Mmes Ludger Roy, F. 
Kreisch, J.-A. Kreitwiser et Charles 
l'Ouetlete, et MM. Ludger Roy, N.-A. 
Létourneau, J.-A. Villeneuve, P.-H. 
Bouthillier et Paul Roy, qui exécute- 
‘ront un programme comprenant des 
| chansons et des soli de violon et de 
piano. 

Le quatrième concert sera donné 
de Winnipeg, le 17 décembre, à 3 h. 
de l'après-midi. Y prendront part 
M. J. Poitras, ténor, Mile Yvonne Thi- 
bault, soprano, Mme Lafièche, con- 
|tralto, Mlle Louise Thibault, pianiste, 
M. Maurice Goulet, lecteur, et un trio 
instrumental. ‘Toutes les annonces 
|seront faites en français. 

En plus de ces concerts, les voya- 
geurs seront en mesure de s’en don- 
ner eux-mêmes, Car plusieurs centai- 
nes de copies de recueils de vieilles 


chansons canadiennes leur seront dis- | 


‘tribuées dans le train. 
A ce train spécial du Canadien Na- 
tional sera aussi ajouté un wagon- 
! chapelle qui permettra aux excursion- 
nistes de la ‘“Survivance française” 
| d'entendre la messe en cours de route 
| — — 2 22e —— —— 
La Législature du Manitoba 
se réunit demain 
C'est demain jeudi que s'ouvre la 
x-huitième législature du Manitoba 
lieutenant-gouverneur préBidera à 
function avec le cérémonial ac- 
coutumé 11 est entendu que l'hon 


++ 


€ 


”.-A. Talbot, député de La Véren- 
irye, sera réélu président. Après 
discours du trône, la Chambre 


ajournera probablement à lundi soir 


)h connaitra alors la nature de la|de France a nommé M. Pierre Bor-|cre 


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voyage, il sera certain de ne pa: 
s'embêter. Je doute que M. B:idwir 
puisse dire la même chose de moi”. 
Faisant allusion aux fmpressiorie 
qu'il a rapportées du Canada, le Prin- 
ze ajouta: “Je souhaite que ces im- 
pressions soient partagées par le plus 


grand ñômbre de m& génération dans 


leuse de dévéloppement et d'expan- 
sion. Personne ne peut dire combien 
de temps nous devons attendre, mais 
cla se produira certsinement au cours 
de l'existence de plusieurs \d'entre 
nous. Nous devons coopérer à cette 
expansion, car le Canada a besoin de 
bons cerveaux, de bons capitaux et 
de bon travail, et si j'ai appris quel- 
que chose dans mes huit années d'ex- 
périence du Dominiôn, c'est qu'il veut 
qu'ils soient = reg 5008 Je conseit-. 
lerais aux jeunes es d'affaires 
qui ont de l'imagination et des occa- 
sions opportunes, d'étudier le Canada. 
ses besoins actuels et ses possibilités 
futures, comme j'ai essayé de le faire. 
Je teur recommande de traverser vi- 
vement l'Atlantique et de voir ls Ca- 
nada par leurs propres yeux. S'ils 
n'en peuvent trouver de temps, qu'ils 
n'oublient pas qu'il y a parfois des 
vacances d'affaires’. 


REGINA — M. William Bock, can- 
didat libéral dans le comté de Maple 
Creek, Sask., a été élu par acclama- 
tion. : 


OTTAWA — Jules Tremblay, tra- 
ducteur à la Chambre des Commu- 
nes, littérateur et journaliste, est | 
mort subitement d'un angine de poi- 
trine. Il était âgé de 48 ans. 


QUEBEC _- Le maire actuel de la 
cité de Québec, le Dr Valmont Mar-| 
tin, a été nommé médecin hygiéniste 
spécial de la cité par le comité d'hy- 
giène. 

MONTREAL — Gérard Filiatrault 
a été condamné à mort pour le meur- 
tre de l'épicier Fabien Martin. fl sera 
exécuté le 2 mars. 


QUEBEC — L'hon. M. Gustave 
errault a été nonimé juge en che£ 
pour remplacer feu l'hon. juge Déca- 
rie et Me Gustave Marin a été nom- 
mé juge de la cour des Sessions. 


È 


NEW-YORK — Il y a aux Etats 
Unis 24,990 prêtres pour environ 2° 
millions de catholiques: 35,751 per- 
sonnes se sont converties en 1927. 


} 


LOS ANGELES, Cal. — Le capi- 
taine Frederick-A. Giles, as britanni- 
que de la guerre, parti de San Fran- 
cisco pour une envolée transatlanti- 
que en Australie, a été fo: cé de reve- 
nir après avoir fait 50) milles en 
mer. 

l 
| PARIS Dans un discours pro- 
noncé à Montargis, M. Paul “Boncour 
| a insisté en faveur «le la participa- 
tion des.socialistes au pouvoir. 


ROME -—- Le doyen des prêtres ita- 
|liens est Don Oreste Perogalli, retiré 
|à Ravigliasco; il est âgé de 104 ans. 


PARIS — Le conseil des ministres | 


‘éalisation ée sa fin dernière. Quelle 
‘loquénce, par exemple, dans ces 
æuls chiffrés tirés des registres de la 
raroisse de Saint-Pierre, Depuis 
qu'ils furent ouverts en 1879, 2,517 
baptères y ont été enregistrés, ainsi 
que 328 mariages et 791 sépultures. 
Notes historiques 
L'établissement des premiers colons 
à Saint-Pierre remonte au lendemain 
es jours troublés de 1869-70. Ils y 
furent dirigés par Mgr Ritchot, alors 
curé de Saint-Norbert. Une première 
chapelle y fut construite en 1877. Les 
prêtres de Sainte-Agathe, en partiqu- 


dier MM. les äbbés Filion et' Samoi- 


sette, désservirent les premiers Co: 
lons jusqu'à.Farrivée, au. printemps 
de 1880, du premier curé résidant, de 
M. l'abbé Jolys, qui dort son dernier 
sommeil dans le cimetière paroissial 
et à qui ses paroissiens ont érigé la 
belle .épitaphe suivante, qui résume 
sa vie et son oeuvre: 

“Originaire de France, - pendant 
quarante-six ve père et conseiller de 
cette paroisse, dont il fut le fonda- 
teur, il a laissé un souvenir impéris- 
sable dans l'âme reconnaissante de 
ses ouailles.” ù 


Comme son souvenir était présent 
à la pensée ec au coeur de tous pen- 
dant la célébration du cinquantenaire, 
auquel il avait pensé lui-même, uont 
{1 avait parlé dans l'intimité et qu'il 
eût été si heureux de fêter de con- 
cert avec' ses paroissiens! (Ce cin- 
quantenaire, il l'avait préparé de 
loin, on peut le dire, en écrivant la 
belle histoire de la paroisse. Au 
cours de la fête du souvenir, prédica- 


| teur, orateurs et poète s'y sont repor- 


tés avec bonheur. A notre tour, pui- 
sons-y quelques dates pour indiquer, 


|en traits rapides, les développements 
| successifs de l'oeuvre du demi-siècle 


commémoré. 


Dès son arrivée à Saint-Pierre, le 
curé fondateur travailla à construire 
une petite église et à convertir l'an- 
tienne chapelle en presbytère, Deve- 
nue bientôt trop petite pour la popu- 
lation, il en érigea une deuxième en 
1884. Jugeant que le.temps était 
venu d'avoir un couvent, il en com- 
mença la construction en 1885 et les 
Soeurs des SS, NN. de: Jésus et de 
Marie vinrent en prendre possession 
le 9 avril 1886. L'année 1889 marqua 
la construction du presbytère actuel. 
Dix ans plus tard, le 22 décembre 
1899, l'épreuve traversait l'oeuvre 
florissante. Les flammes consumaient 
le couvent, qui dès l'année suivante 
renaissait de ses cendres. 

. L'église de 1884 était devenue très 
insuffisante pour la population qui 
s'accroissait rapidement. Æbranlée 


était présidée par S. G. Mgr l'Arche- 
bia 2 Dhs Saint-Boniface. La salle 


prêtres, 
wents ces Soeurs des SS, NN. de 
Jésus et ce Marie, des Filles de la 
Croix de Sain$-Malo et'un grand nom- 
bre de paroissiens s'y pressaient. 
“Les fruite mûrissent": tel était le 


titre du drame vivant et irstructif 


joué par les jeunes garçons de l'école 
du'village. Ce drame, qui se passe 
en France, fait toucher du doirt les 


M. L'ABBÉ J.-A. SABOURIN, 
curé actuel 4e Saint-Pierre 


-ruïts de l'école catholique et . 2 
l'école dite laïque. Il fut rendu avec 
beaucoup de naturel et,produisit une 
profonde impression. 

“Le Mystère de Sainte Cécile”: 
drame en trois actes, rendu avec 
grâce et Gstinction par les élèves du 
couvent, avec le concours de quelques 
anciennes, reporta l'auditoire aux pre- 
miers siècles du christianisme, aù 
temps des persécutions, où le surna- 
turel brillait avec tant d'éclat. Ce 
drame émut profondément les âmes 
et fut vivement goûté. 

Dans l'un des entr'actes, un choeur 
d'écolières évoqua les noms des pion- 
niers et de nombreuses familles de 
Saint-Pierre, en les substituant à 
ceux que M. l'abbé J. Dupaigne, 8.8. 


a mis dans sa magnifique chanson, 
d'inspiration si délicate, intitulée: 
“Les noms canadiens”. Ce chant fut 
chaleureusement applaudi. Nous l'in- 
sérons en marge de ce compte-rendu. 
On aimera à le relire. 11 ne contient 
pas les noms dé toutes les familles 
— il n'était pas possible de les insé- 


‘rer tous dans les cinq strophes de la 


chanson — mais ceux des pionniers 
y sont. Ils méritent d'être cités à 
l'ordre du jour en pareille circons- 
gr re 

programme indiquait une allo- 
cution par Mgr l'Archevêque, mais 
comme Sa Grandeur devait pronon- 
cer le sermon du lendemain, elle pria 
son vicaire général, Mgr Cloutier, de 
la remplacer. 

Mgr Cloutier, P. 

Mgr le Vicaire Général adressa des 
félicitations à ceux et à celles qui 
avaient paru sur la scène au cours 
de la soirée et avaient dit et chanté 
de si belles choses. Il en tira des 
4eçons et montra combien la lutte est 
nécessaire dans la vie pour demeurèr 
toujours fidèle à l'idéal et au devotr. 
11 loua la belle oeuvre qu'accomplis- 


par un cyclone peu après sa construc- | Sent depuis de longues années les 
tion, on avait mal réussi à la conso-!| Soeurs des 58. NN. de Jésus et de 
lider et elle était restée inachevée.| Marie dans l'instruction des es de 


En 1899 commencèrent les 
tions de l’église actutlle. Les travaux 
furent continués les années suivantes 
et terminés en 1904. En cette mêm: 
année arrivèrent À Saint-Pierre les 
Frères de la Croix de Jésus, rempla- 
cés plus tard par les Frères Maristes, 
qui se retirèrent à leur tour pendant 
la grande guerre. 


premier enfant de Saint-Pierre dans 
la personne de feu M. l'abbé Joseph- 


Victor Joubert. Ajoutons qu'un nou- | 


vel enfant de la paroisse déjà dia 


- gravira l'an prochain les de- 


| 


| Gagné 


fonda-|la paroisse. Et il rappela les rela- 


tons qu'il eut autrefois avec des an- 
gens de Saint-Pierre, nota ament les 
les Cadotte, les Picotte, les 
Vermette, les Tuürenne et les Nault 
Il aimait à les rencontrer au presby- 
tire où, de concert avec M. Jolys, il 
s'efforçait c'e leur être utile, de leur 


{trouver ces terres ou quelques indus- 
Le 2 juillet 1905 vit l'ordination du | 


C'était 
fraternité. 


tries. alors une touchante 
Puisse le curé actuel de 
Saint-Pierre, dit Monseigneur en ter- 
minant, trouver autant de bonheur et 
d'estime auprès de ses paroissiens 
que son prédécesseur en a trouvé au- 


ouvetie loi des liqueurs, pour la dis-|des, préfet d'Alger, gouverneur gé-| grés de l'autel De plus, la paroisse | près de leurs ancêtres! 


cuss.on de laquelle les députés ont 
té convoqués deux mois plus tôt. 


de M. Maurice Violette. 


| 


à diverses communautés. 


néral de l'Algérie, en remplacement | a fourni une vingtaine de religieuses | 


PT 


Messe solenneiie 
Le 21 novembre, à dix heures, eut 


| 


| 


| 


] 
| 


| 


Après le chant de l'évangile, M. 
l'abbé J.-Ad. Sabourin, curé de la 
paroisse” monta en chaire et pronont 
ça l'allocution suivante: 

Mes Frères, 
Vous aimez à entendre parler Mon- 


sentiments dont mon âme est remplie 
et à me faire l'interprète des vôtres 
pour souhaitkr la bienvenue à ceux 
qui ont pu accepter notre invitation, 
en nous honorant de leur présence et - 
à remercier ceux — ils sont nom: 
breux —— qui regrettent de ne pou- 
voir se trouver avec nous aujourd'hui. 
Un cinquantenaire pour nos jeunes 
paroisses manitobaines est une fête 
bien légitime., Vous l'avez ainsi com- 
pris puisque vous avez répondu avec 
tant d'empressement et tant de géné- 
rosité à l'appel qui vous a été fait. 
C'est avant tout une fête religieuse, 
Le chef de ce diocèse, vénéré de 
ceux qui vivent dans son. intimité, 


admiré de ceux qui ne le connaissent 


j'exprime, un sentiment de foi et de 
piété filiale bien vivace dans le coeur 
de tous les fidèles de cette paroisse. 

L'affection que nous avons pour no- 
tre archevêque s'étend à la personne 
vénérée de son vicaire général. C'est 
le prédésesseur de Mgr Cloutier, Mgr 
Ritchot, qui est venu avec un groupe 
de pionniers de la paroisse de Saint- 
Norbert, ouvrir la paroisse de Saint- 
Pierre, prendre possession de la terre 
de la mission et choisir le site même 
de notre église. C'est Monsieur le 
curé défunt, ami intime de Monsei- 
gneur le Célébrant, qui s'est dépensé 
pendant près d'un demi-siècle, pour 
faire de cette paroisse un joyau dans 
l'église manitobaine, Par des offran- 
des généreuses, dont il est peut-être 
le seul à avoir perdu le souvenir, Mgr 
Cloutier a aussi contribué largement 
à donner à notre temple l'éclat qui 
le distingue. Ce vénérable prélat 
avait donc sa place toute marquée à 
l'autel en ce jour. Penché sur la 
tombe par son grand âge, toujours 
droit par la vigueur qui l'anime, il a 
accepté de se faire aujourd'hui notre 
interprète auprès de Dieu pour. lui 
rendre grâce de tous les bienfaits qu'il 
a répandus à profusion sur cette 
région au cours du demi-siècle qui 
vient de se terminer. 

Monseigneur le .curé de la cathé- 
drale, qui compte autant d'amis que 
de connaissances, touche aux anciens 
par le nombre d'années de son saçer- 
doce et par son mérite. Il est de la 
génération des plus jeunes par l'exu- 
bérante jovialité de son caractère. 
Sans lui notre cinquantenaire eût eu 
une lacune. 

Tous les confrères, curés et vicai- 
res, prêtres séculiers et religieux, qui 
ont pu le faire, se sont rendus à 
Saint-Pierre aujourd'hui. Héritiers 
des labeurs du curé défunt et de ses 
amis, leurs successeurs dans des oeu- 
vres dont ils ont planté de concert les 
premiers jalons, nous devions aujour- 
d'hui unir nos voix daps la prière, 
les hymnes d'actions de grâces et les 
Chants d'allégresse, Qu'ils soient les 
bienvenus, ’ 

Associées à l'oeuvré paroissiale de- 
puis plus de qarante äns, travaillant 
avec tout le dévouemetit de la femme, 
mais de la femme auréolée des voeux 
de religion, la communauté’ des 
Soeurs des Saints Noms de Jésus et 
de Marie veut bien se joindre aux 
représentants attitrés de l'Eglise. La 
Mère Générale de Montréal nous 4 
envoyé tout dernièrement un don ma- 
gnifique à l'occasion de nos fêtes; la 
Mère Provinciale nous amêne le plus 
grand nombre possible de ses filles, 
ançiennes de Saint-Pierre, pour re- 
hansser par leur présence l'éclat de 
Dog fêtes. Ces marques de délicates- 
(A suivre ep deuxième page) 


ns 


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turelle qui n'a cessé de couler jusqu'à 
ce jour et qui coulera encore long- 
temps, espérons-le, pour la gioire ue 
Dieu e1 la sanctifcation des âmes 
Monseigneur rappelle la scène tou- 
chante du puits de Jacob où Jésus 


B T.R EE Pt SIMS: M8 VE ORNAURS LE ARA 


de Jéaus caché dans le sacrement de 

son atnour, où ii se donne en nourri- 

ture à nos âmes. “Mes paroles sont 
Nolûte-Seigneur 


ment en celle de ce glorieux anniver- 
saire. 

Un vibrant “Te Deum” fut chanté 
à la suite de la messe. 

Agapes paroissiales 

A midi, des agapes paroissiales 
réuntrent les membres du clergé et 
les paroissiens — principalement les 
anciens — dans la salle municipale 
où les dames et les demoiselles ser- 
virent un succulent diner. Des chants 
et des discours fournigent à l'esprit 
et au coeur un aliment bien apprécié 
Monsieur le ruré proposa successive- 
ment la santé du Pape et celle du Roi. 
et il invita Mgr Jubinville, curé de la 
cathédrale, à évoquer le souvenir des 
anciens pasteurs. 

Monseigneut puisa dans ses souve- 
airs et s'arrêta surtout à la mémoire 
de M. Samoisette et de M. Jolys. Il 
dit qu'il a conservé un souvemr très 
ému de M Samoisette, qui mourut à 
Sainte-Anne au moment où il venait 
de terminer ses études au collège ei 
qu'il pria auprès de ses restes moOr- 
tels Il rappela son esprit d’hospi- 
talité, sa charité et sa grande bonté; 
c'était un véritable prêtre du bon 
Dieu 

Quant au regretté M Jolys, il a 
commencé à le connaitre d’une ma- 


cemande à boire à la Samaritaine et|,;,,. intime pendant son séjour à 
kxi parie de cette eau qui jaillit jus- Saint-Adolphe il y a environ trente 


qu'à ln vie éternede 
montre ln soif de Jésus pour ks 
âmes. il létanche en créant au cours 
des siècles des paroimæs, qui sont de 
vrai-s sources de vie La création 
d'une paroisse se résume dans le ta- 
beruacke, qui contient Jésus, et la 
chaire, d'où coule sa divine parole 
Aussi longtemps que nous sommes 
émns cette vallée de larmes en. route 
vers le ciel, nous avons besoin de lu- 
mière et de force La lumière nous 
vient de la parole de vérité et la force 


nOonDsS 


KIDNEY 


PILLS 


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Une Fhaoles de Doës pour les ren 
qe éme ue De ne à 
subies. mai de dos Venus Gi 
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ets par Tue Doéés Medxise Co. 44. 
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Cette scène|,ns I] loue son hospitalité et ses 


réunions intimes de confrères à l'oc- 
casion de la Saint-Jean, sa fête pa- 
tronale. Il loue surtout ses oeuvres 
qui demeurent, comme la belle église 
et les maisons d'éducation Il possé- 
dait des dons précieux de l'esprit et 
du coeur: il était savant, lettré et 
artiste, et il sut tirer de la générosité 
de ses paroissiens des beautés pour 
le culte divin: vases sacrés, orne- 
ments, chandeliers La paroisse de 
Saint-Pierre est richement dotée sous 
æ rapport M. Jolys avait de plus 
une grande tendresse de coeur, il 
était véritabiement le père de ses pe- 
«oissiens. 

M EGmond Préfontaine, représen- 
tant de la généralice des fils des pion- 
niers, invité à évoquer leur souvenir, 
le fit avec un rare bonheur en ayant 
recours à la poésie et au chant Dans 
ss ncmbreuses strophes, toules mar- 
quées au coin de l'exactitude histori- 
que et d'un délicat sentiment parois- 
sial, il eut des accents qui trouvèrent 
vite le chemin des coeurs comme en 
(—oigna l'enitrain avec lequel on ré- 
pé’a les refrains Il n'est guère pos- 
ble de résumer ces strophes rem- 
obes de noms, de choses et d'événe- 
ments Mais elles sont gravées dans 
la mémoire de ceux qui les ont en- 
tendues et elles Gemeureront long- 
tmps dans les coeurs 

M l'abbé Macaire, curé de Saint- 
Malo, fut le dernier orateur. Appelé 
à remercier les dames et les démoi 
selles, qui avaient contribué au suc- 


la presse française. 
officielle donnée par le 
: : M. Bestard est qu'il a be- 
EN * % x | : : =, mais les de 
— - à, Moss H n prétendent l'ambas- 
ébeciument opposé au 
: la France à signé 
Bratiano, pte- es ss sg la Yougoslavie, la semaine der- 
Poe ce [est convaineu. que le règne de: cetté SERRE ARR, d'apte 
ma. | Éviseante faille touche à sa 2 
ne end. [récente défaite de, Bratiano pendant 
le procès Manoilesèu 


ik 
| 
: 
! 


È 
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ï 
il 


Î 


net, ses clefs et ses papiers person- 
nels. 
Né à Florica, propriété de la familie contribue au maintien de la paix. 
Bratiano 0e — — 
près de Bucarest, il hérita 


des richesses et des honneurs de son] Nouveau cabinet belge . 


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premier ministre Henri Jaspar, a don- 
né sa démission. : 

La crise ministérielle a été causée 
lanta Le a: . Vas nb en trôle qu'elle avait sur les ressources |nistres socialistes ef les non socialis- 
| française et toujours si originale. 

Le soir, de nouvelles agapes réuni- 
rent les jeunes de la paroisse. Elles 
furent marquées par une grande cor- 
dialité. Sous la présidence de Mon- 
sieur le curé, qui avait six de ses con- 
frères à ses côtés, chants, déclama- 
tions et histoires égayèrent la joyeu- 
se réunion. La longugsur de ce compte 
rendu ne nous permet pas d'entrer 
dans des détails. Les convives de la 
soirée seront heureux cependant qu'il 
soit fait mention de la verve intaris- 
sable de M. l'abbé Normandeau, dont 
ils ont applaudi si cordialement leg 
chants et les histoires. 

Membres du clergé présents 

S. G. Mgr A. Béliveau, archevêque 
de Saint-Boniface, Mgr G. Cloutier, 
P.A., V.G. et curé de Saint-Norbert; 
Mgr W.-L. Jubinville, PD., curé de la 


- R. P. Dominique, O.CR. 


tivement à la réorganisation de l'ar- 
mée. 

lionel Bratiano fut premier minis-| Les socialistes insistaient pour que 
tre et ministre des affaires étrangè-|le service militaire soit porté de 10 
res dans différents cabinets. 11 avait] mois à 6 mois, attitude qui fut vi- 
coutume de se retirer lorsque ‘la pres- | goureusement combattue par les mi- 
sion de l'opinion publique contre son | nistres catholiques et libéraux du gou- 
dictatorat devenait trop forte. De sa|vernement. 
maison de campagne cependant, il di- Le cabinet Jaspar était au pouvoir 
rigeait encore les affaires du pays;|depuis mai 1926. 
ll était toujours prêt à revenir lors-| Le roi Albert a donné sa sanction 
qu'on avait besoin de lui. royale à un nouveau cabinet formé 

Durant Jes dernières années de son|à la demande du souverain par le 
gouvernement, il s’est continuelle-| premier ministre Henri Jaspar. 
ment produit des événements de na-| Pas un seul socialiste ne fuit partie 
ture à attirer sur lui l'attention géné-|du cabinet; les quatre ministres s0- 
rale. Le prince héritier Carol s'en-}cialistes ont été remplacés par des 
fuit du pays et renonça à ses droits libéraux et des démocrates. Paul Hy- 
au trône. Le roi Ferdinand mourut | mans, ex-ministre de la justice, de- 
et le jeune fils de Carol, Michel, ac-| vient ministre des Affaires étrangè- 
tuellement âgé de 6 ans, fut nommé, res, tandis que M. Vauthier, ex-rninis- 
roi, avec un conseil de régence Ré-|tre de l'Intérieur, devient ministre des 
cemment, Bratiano avait fait opérer, Sciences et Arts. 
plusieurs arrestations pour étouffer ce| Les deux nuveaux ministres libé- 
p raux sont Maurice Lippens, chemins 

Les indications des vers sont: PU) Arhicelsltes 


: A & d dent son, justice. Les deux nouveaux mi- 
agitation, grircement des dents, nistres démocrates-chrétiens sont le 
picottement du nez, humeur ; 


extrêmement hargneuse, sou-|=-……-’nennees 
vent convulsions. L'un des COLIN-D. LEAR 
meilleurs remèdes est Miller's AVOCIT — OTATRE 

Worm Powders. Elles ‘atta-|  prorr civiz, DROIT CRIMINEL 
quent les vers aussitôt admi-|restaments, prêts, règlements de sue: 
nistrées et elles passent dans cousins — Municipalités 

les matières excrémentielles. | ie aa Bone Rtioneey es | 
Le petit malade sera immédia-| ,.cn#anx MANITOBA | 
tement soulagé et il n'y aura 
probablement pas de retour de 
l'attaque. 


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du Manitoba; R. P. GC. Ducharme, 
C-S.V., supérieur dOtterburne; R. P. 
J.-B. Sauvé, SJ. du collège de Saint- 
Boniface; R. P. L Laplante, CSSR, 
de Sainte-Anne des Chênes: KR. P. 
Marie-Antoine, curé de Saint-Léon; 
M. l'abbé L Macaire, curé de Saint- 
Malo; M. l'abbé M. Desrosiers, curé 
de Saint-Jean-Baptiste;, M. l'abbé Mi- 
reault, curé de Sainte-Elisabeth; M. 


l'abbé J.-A. Normandeau, curé d'’Au- 
bigny; M. l’abbé J. Bertrand, curé de 


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LE VOYAGE DE LA SURVIVANE 


La date fixée pour le départ de la Survivance française — | 


le 17 décembre de Winnipeg — approche rapidement et ceux 


des nôtres qui se proposent de faire le voyage devraient se hâter | 


4 # mai 
| Fr Em: L “mur £ 


de prendre les dispositions voulues. 


Tous nos lecteurs savent quel noble but poursuivent ces | 
excursions du temps de Noël de l'Ouest vers l'Est, et l'expérience | 
des années passées a démontre qu'elles le réalisent pleinement. | 


Nous avons tous besoin de maintenir le contact avec la province | 


de Québec, et de nous revivifier aux forces vives du coeur de | 
Pour ceux qui possedent là-bas des parents ct des| 


la race. 


amis avec lesquels ils désirent passer d'agréables moments. | 
nulle époque ne convient mieux pour ces visites d'intimité. 

L'un des principaux attraits des voyages de la Survivance, | 
c'est qu'ils permettent de combiner à la fois les devoirs et les! 
plaisirs de chacun avec ses obligations patriotiques comme | 
représentant du groupe des Canadiens français de lOuest. 
Outre j'accueil chaleureux qu'il est assuré de recevoir dans sa 
Famille, chaque membre de la Survivance a la.satisfaction 
d'être l’un de ces frères lointains que les villes de l'Est tiennent 
à honneur de recevoir et de fêter de leur mieux. Il est à peine 
besoin de dire qu'un voyage accompli dans de teiles circonstan- 
ces permet d'assister a d'interessantes manifestations, d'enten- 
dre des orateurs de marque. de coudover divers personnages de 
haute réputation. bref, de passer par une expérience unique 
dans sa vie. Tous ceux qui sont allés une fois dans l'Est avec 
la Survivance n'ont d'autre désir que d'y retourner. 

. Nous voulons montrer a nos compatriotes de la province 
de Québec que les Canadiens français de l'Ouest n'ont pas 
dégénéré, qu'ils ont réussi a maintenir chez eux la vie fran- 
çaise, en gardant intactes la foi, la langue et les traditions des 
ancètres: c'est Fun des buts des excursions de la Survivance.| 
Mais sous tenons aussi à exprimer notre gratitude à la pro-' 
vince-mère pour le vif intérèt qu'elle nous porte, depuis quel-| 
ques années surtout 
de l'Université de Montreal ont opeére upe oeuvre heureuse de 


Ecs voyages de la Liaison francaise «1 


rapprochement dont les deux groupes recucillent deja les fruits. 
De plus en plus les meilleurs clements de la-bas se tournent 
vers nous avec sympathie et s'intéressent a nos problemes. Des 
représentants autorises de la politique, du haut enseignement 
de la presse, du clerge. de la magistrature et des affaires nous 
apportent chaque cte, depuis trois ans. ke salut de 
viennent étudier sur place 


Quebec et! 
notre situation. De remarquables 
articles publics à la suite de ces voyages nous ont prouve que 
cette situation était bien comprise et que nos luttes. nos espoirs 
ont trouvé écho dans des cœurs vraiment fraternels. 

Que tous ceux qui se proposent d'aller dans FEst cet hiver 
profitent donc de Fexcursion de la Survivance, afin de rendre 
la imanifestation aussi imposante que possible. Apres la Suas- 
katchewan et le Manitoba, c'est a FAllxrta que revient la tache 
d'organiser le voyage de cette année et nos amis de l'Association 
Canadiennr-Francaiss % mettent toute lenergie dont ils sont 
capables. Notre province n'a malheureusement pas été favori- 


sée au point de vue de la derniere récolte, et ceci aura une 
répe rcussion inevitable sur la part que nous srons en mesure 
Cettx 


fait un devoir plus pressant à ceux qui le peuvent de se joindre 


d'apporter a locuvre commune. situation particulier: 
à nos compatriotes de l'Alberta et de la Saskatchewan. pour que 
la delégation du troisieme voyage de la Survivance ne soit, pas 
inferieure aux deux precedentes et puisse parler vraiment au 
nom d:s trois provinces de l'Ouest. 

Donatien FREMONT. 


catholicisme sur 
de près de 60.000.000 
d'infidèles, et celte proportion repré- 
sante une somme de travail énorme 
de la part des mismonmifiÿss"2## 
nombre des missionnaires esi Lrès mi: 
name mars leur travail fait depuis 
leur artivée au m'heu de ces imnfdè- 
les représente une proportion assez 
grande pour démontrer que ces bra- 


Les Trois-Rivières L 


d'Histotre régionale avar 


res miss onnaires, au norabre z peine 


comme hôtes d'honneur M le s<22- 
teur Belcourt. président de | Asso<cia- 
d'Edu: 2- 


tion Canadienne-frarca:se 
tion de l'Ontario, M Samuel Genest 
président de la Commismon scoiaire 
d'Ottawa M Edmond Cloutier se- 
crétaire de l'Association d'Education 
et M C'uer Héroux La Société axa: 
voulu par une réumos que M EP-1 


court et ses amis ont désirée Lrès de ons à la Chambre Haute depuis la 


Il y a cinq vacances au Sénat 


Ottewa La mort a créé cinq vi- 
des dans les rangs du Sénat canadien | 
au urs de l'année. et le gouverne- | 


crète, rendre hommage au r session parlementaire Ac- | 


ment Ceux sièges SénalOriaux | 


par les chefs de la minorité ontarez- 


ne. dans La lutte qui se poursu ! à + Québec sont vacants et (TS au | 
puis quinze ans PRE ne ‘res & l'Ortano sont inoccupés Lors- 
me tem£s le comcours qu 7 à €: x s vrdes auront été cemblés les | 
apporté dans ia presse de La DrOviTCE, sénsieurs conservateurs et inépen- | 
dé Quebec ture ne posséderont qu'une marrité 

M lsbbé Cloutier curé de Saz e 1x voix sur les part sans gou- 
Justin, à fait l'hustorcuwæe = la te ,e.rement Lorsque le gourermme- 
en rappelant ba part. drécie OÙ IDC mmegt actuel prit le pouvoir en 1921 | 
recte. prise à cetle campage par les y avait une "Dajorité d opposition de 
quatre invités (Ceux-ct Omt Lour à plus de vingt voix au Sénat La po- 
tour remercié leurs hôtes et commen som des divers partis à la Cham- 
té la situation actueile dans l2 pr bre Hau'e Gu Canada est aujourd'hui 
vince voisine. Le R P Charies Char 


ta survante 


lebois, O MI. qui assistant à la reu Conservateurs 51 
nion, à dû paretllement. sur !:mnvi’e Libéraux 39 


, Uoe du président, prendre la paroi Proc resmstes 


, 
Vacazts 5 


—____ le ee 
La province de Quebec en 
tete pour le corps de 

Qc be Mgr J Chambon arche cadets 
vèque de Tokw et du Japon travers . 
en ce moment le Casads et s'embas- Ckiasa La province de Québr 
quera ensule pour Le Japoe Lor 


du sacre du premier évé * a 


Mgr Chambon traverse le 
Canada 


Sa Grandeur assistant S $ Pux NX! 
Mgr Chamboe e2 pariant dx tr 
vail d'évangélisation au Japon  é1 


qu'il » a eu au cours des cinquante Lion du @ombhbre d'élées freqiemt 


dru Ans L etair 2 


Pa ie Ge 


—————— 2 _ 


Vre générale de Sherbrooke qu'on a 


de la Sur 1 


UTrATIS 
ŒuR: 04-00 0m 2 + CON LL CC 


t surnommée la “reine des Cantons de 


ze F-an-aise la visiteront <n décembre prochain. 


Le nombre des cade's enrûlés pen- 
dant la dernière année scolaire fut 
de 12000, dont 11:61 figuraient a 
la parade quand eu Leu linspectuo 
annuelle 

Sur ce nombre, la province de Qué 
bec en comptait 59015. ji Ontario, 35.- 
295 la Colombie-Ang 
VFAlberta 125. la Saskatchewan 
3961. le Manitoba 3,749. la Nouvelle 
Ecosse 2:91 le Nouveau-Brunswick 
1.296. l'Ile du PrinceEdouard. 7:32 


ÉD 2—— 


Le cardinal Bonzano est 
mort 


luse, 545 


E le cardinal Jean 


dekgué apostolique 


légat du Fape 2u 


nstique de Chicags en 
med de 69 
é Y A Ur+ 
seman® 6? avait -Uier surporté l'op« 
r = t s etait subite 
ment -mpi \Vercied Mgr Ponza' 
t ét dé zué apustcNGx aux 
as U Ge 1012 à 1022 
— _— 22m e— — — 


La protection de la race des 


19 000 ou 15 Oxp 1! : a C1=q 


Le capitaine 


mn d'une commission 
re comraerce des fourn 
res sans exploi'er les Esquimaux 
x x 
’ =. 
Vers l'Orient 


x x 


S. G. Mgr 3.-H FüiUD'HOMME, 


qui présidera persongelk-ment la croi- 
Sière sur ka Méditerranie avec péleri 


| nage en Terre-Sainte organisée par 


les Vovagrs Hon: Le départ aura 
beu de New-York k 8 février 1928, à 
bord du paquebot la “France”, de La 
Cempagni Générale Trnsatlantique. 
Les voyageurs se rendront de New - 
York à Vigo, puis à Casablanca, à 
Gibraitar, à Alger, à Naples, à Ror- 
(par voie de terre). à Athènes, à 
Constantipople. à Smyirne, à KRhades, 
à Cbypre, puis par voie de terre à 
B-yrouth, à Baallmc4, à Damas, à 
Mibérinde. x Nazareth à travers la 
Sanmart » Naplozse à Jérusalem, 
u Cairv, à Aleriandré puis mar voir 
le mer à Marseille, par voie de terx 
à travers La France hesqu'à Paris ei 
au Hèare. ci cena de la retour à 
Veu Lort 


Classe condamnée à une 
amende de $150 


Guetpa 


ze étudiant 


Clisse à 


ticaue lous 


ncstre 
présenter 


r .æme 


LES NOMS CANADIENS DE SAINTP 


O Cznadiens, vos noms viennent de France 
Et l'on y voit resplendir la vaillance, 

Briller le glaive et rayonner la lance, 
Comme aux combats que livraient vos aieux, 
Ces noms vaillants qui rayonnent de gloire, 
Parlant d'amour, d'honneur et de victoire, 
En lettres d'ar sont écrits dans l'histoire: 


Vos noms, (Canadiens, vous viennent des preux. 


Ritchot, Vermette, Tourond, Cadotte, Gladu, 
Péloquin, Joubert, Lebleu, Carriére, 

Nauit, Elemont, Dubocs, Tétreauit, Bazinet, 
Deau. Bruno. Gagné, Lasserte, Le Myre, 

1 cheleau, Jérôme, Parenteau, Racicot, Nadon, 


Aa. "eau, Dusablon, Chouinard 

Parisieu, ‘vergnc, Duclouzeau, Montpetit 
Ab ° noms charmants! 
Ab' les i1'ves gens! 


O Canadiens, vos noms rme un ton-rre 
Ont pour longtemps remph to ‘na terre 
Par les exploits que votre race ait 

Put accomplir pour l'honneur et por Dicu 
Vos batatllons. debout sous la mitreii - 


- Frappant partout et d'estoc et de taille 


Oet 
liège d'agricuiture a fait le 
la classe de première 


La classe devra également partie 


ses 


Ls cs soirs. sauf un Boir Ross 
rar semaine, pour le restant du t 
E 


Ont illustré de bataille en bataille 
Les noms canadiens sous le ciel en feu 
Migneauit. Lapointe, Labarre, Lacasse 
Turenne, Mouther, Trudeau, Garazvwt 
Chevalier, d'andenault. Préfontaine: Gagnon 
Labelle, Feruart, Lambert, Caron, Hébert 
Neveu, Hudor. L'Heureux, Lausiere, 
Richard. Tranchemontagne. Vadeboncoeur 
Lachance, Lamoureux, Ladou eur, Lavonté 
Ah: les noms charmants" 
Ab: les braves gens 


O Canadiens, vos noms. cComtmeé 
Sorti uu sein 


ün murmure 
fécond de la nature 

Oz. les brillants reflets de grappe mûre 

Ou d'épis d'or luisant aux champs vermeils 
Comme une source 01 l'eau fraiche s'écoule 
Comme le flot. qui sur le sable roule, 
Comme un bocage où l'oiseau gai roucoule 
Vos noms, Canadiens brillent au soleil 


Tessier, Lacombe, Lalonde, Lamarre, 
Lapierre, Laroche, Deschamps. Rougeau 
Poirier, Fontaine, Montagne. D«sianae 
Duval. Ohvier, Desjardins, Loranger 
Demers, Laplante, Lavigne. Latretlie 
Larose, Lépine, Laforêt, Bougard 
Charlebois, Dufresne, Larivière, Lasalle 
Ah' les noms ct 
Ah" les braves gens! 


armants 


O Canadiens, VOs noms sont un Zéphire 
Calme et serein où la douceur soupire 
ou 1 Lonte s il'umipe et respire 

s auréole d'amour 


Ou le foyer 


Comme a joie au seir. de l4 tam 

r iu d mime une péri 
Comi un beau 1 ou letoile scintille 
Vos noms. Canadicns, ont : éCiat du jour. « 


Beaulieu, Lellefieur, Belleion.aine, Beauregar: 


Beausoleil, Beauchem:in. Belhsle, Joiys 

Piette, Chogquette, Fréchette, Paquette 
Picotte, Turcotte, Sicc''e, Valois 

Luquette. Charpen‘ier. Grégoire, De 
Ctenard, Couturé, Perrc t 

Desros:ers, Désauier: b rs 


Ah' les nom Darm 
Ab' les braves gers 


L noms Ciser 1 à 
L la discrète opulence 
Que neur promit en récompens 
\ tout foyer brillant d'enfants }j a 
AUSSI VOS NCIS par! rre 
r é nt vers 
Comme autel 
noms, Cana ‘à 
1 Saant M TT Air 
Saint-Denis, Pélveau saftr 


Curé, Sabourin, I 
Rajotte, L'Abbe 
Roberge 


! les brav 


amende de $1% à la heu'enant-gouverneur 
deux homm 


excuses à l'étudiant 


(ut défnir 


WU PTT AL x te D ' S sad MIS 


PEst”". Tes voyageurs | 
(Ctiché Canadien Nofonah | de la rivalité qui à existé de 


IFRRE 


u'té et L'hon G-Howard Ferguson, premier 


= 


l 

| 
TT 
if: 


4. 

+ 
Ann) 
| 
Î 


4 

Î 
È 
À 


d Ad; Ri à -Chez Nous” | N'y ala question de l'immigration 


{qui Inisse moyer lOuest par ume 
et “Chez nos Gens”. parus en 1914 et n à 


. (tout aussi graves dont Québec ne 
2 | embie guère s'occuper Leenctup ju- 
faut voir là une manifesta'0® D | quiet 
temps presque immémorial entre L _ 
Quétec et Montréi Dyaentroim|/%e des vesteurs qu ne cmt 
deux vin M Ongnon, une|P®s surtout des ernteurn mais @s 
| ait pi éans le genre d'es- | ciarrvoyants et des francs parteurs”. 
 nieshas ua penis he ie cor te ni 
nnlnohen crane licacse Les progrès Tr Rap 
| matériels ont été beaucoup moins ra- | are: ° pa malgré qui 
| pides dans la vieille cité de Cham-|7®% dffnhes mous avons su eecuper 
| plain et rom y vit plus repbé sur mt. | à "old Ponts: 
nec On n'y fait pas les mémes| © dqees  . cp 7 
lectures que dans la métropole et l'on | spathée ARS peuple 
ty cultive davantage La littérature DR se Que Sn Pan 
[idées le langage écrit y a ardt de renier 
| 
| 
| 


fl serait si facile de remédier. 


— —@——— 


saveur du langage parké La ltté-| 
rature d'imagination a beaucoup plus 
| de vogue à Montréaï et ks écrivains! Le meilleur argument en 
s'y distinguent souvent par un style 
| fabriqué, mantiéré. prétentitux dont on. 
les 'q'ialités acquises sont parfois au Patrie e 
| dépens du naturel © : De trouve partout en vedette és 

L'oeuvre d'Adjutor Rivard déclare ,Etns qui possèdent les deux langues 
Île conférencier. est la plus sincère) Genève en est le plus be! exemple. 
| de la littérature canedienne Pas de Les nôtres s'y distinguent, du fait 
| grandiloquence: les choses semblent | surtout qu'ils soet bilingues EX com- 
lavoir sous sa plume leur langage dis- bwn de secrétaires et de dactyingra- 
|cret ou éloquent. les caractères res, Pèrs se retrouvent ici et là qui doi- 
| sortent des objets décrits Cest la vert kur poston au fat qu'ils ou 
| pleine justification des vèrs du poète quelks possèdent les deux langues 
placés au frontispice du livre On sera étonné du nombre de Cana- 
| Objets inanimés avez-vous donc dens qui occupent ainsi des positions 
| ume âme de confiance dans toutes les capéta- 
| Qui.s'attache à notre ème et La ks à Pans à Loodr-s à Washing- 
| force d'aimer” ‘0€ 

M. Gagnon passe en revue ks cro- Il x à une Crnadinne française à 
pes célèbres par lesquels Riverd a lambessade françuse de Wasbing- 
papes sente Les H yen a ue à la Mgation ce- 
canadienne: La Maison Le Fer La 2adinme. Cest un Carscéen possé- 
Grané'chambre, la Maison hantée La dant les deux langues que l'Egypte 
Patrie, le Quéteux: il en dégage le retient comme expert pour ka révi- 
sens profond et cite les passages les' 0e de son tarif douamier EX n'est- 
pfs caractéristiques Fxceflente le- Cr pas tout récemment que le gouvez- 
çon pratique de littérature canadien | nement américain venait chez nous 
ae-française | même retenir les services d'un inter- 

On peut reprocher à l'auteur de Prète pour La conférence radictélégra- 
| Chez nos Gens” un manque de mou-' Phique internationale ? 
vement et de vie presque insépara., Artant d'arguments en faveur du 
bie du genre qu'il a adopté Il aurait telmguwsme Ce n'est plus seulement 
| gagné à tisser ure intrigue avec des We ékégance aujourd'hui de possé- 
| personnages réels et à placer dans ue er parfañement les deux langues 
récit les endroits et les types qu'il (est une chose nécessaire et profite 
| Sépeime Mais :} écrit sobremsemt nl Le 
[n'a pes de tirades pratoires som Gb 
Reise est juste et il à de la sens- 
bihté: dons heureux qu ne sont pas = - 
| fréquents chez les écrivams C2n2- et le lien britannique 
|diens Bref. Fivard apparait comme Le Desuir : Los Dupére )- 
Île mieux qualifié pour écrire une œœew- Sess préterte d'expédier des valets 
|vre d'imagination qui ferait époque de ferme cn a fourruyé des gens qui 
dans notre littérature. hui donnerai zs:aswnt aopris à traire des vaches en 
| de la vigueur et serait en meme camschonc et à atteler des chesgx 
|temps un exemple de tes ans es écobks d'agriculture, 
| M ie professeur Osborne en remmer- très spéciales 
ciant le conférencier, souligne um tri- Le smemgrarts désirables sont les 
lple message contenu dans l'œuvre ée pis <fécies à se procurer. Si l'en 
Rivard aux Français de France elle use Jamour de VExpure jamqu'à 
rappelle qu'il y à au-delà des mers jermxr les jeux sur La qualité de 
un rejeton de leur race qui est resté , ceux qu somt envoyés par les diver- 
fidèle aux traditions francaises AUX see 2gemres pour écarter les dangers 
| Canadiens anglass elle rapoeike Gus de révobtion en Angleterre pour dé- 
ont dans leurs compatrufes cans- terrasses M Baldwin et le trésur an- 
kdiens-françars ume fraction Dem glass de “dolsters brouillons et oné- 
te de rotre peuple due nous pou roux, c'es Le ben britannique bet- 
vons Pas nous passer #1 LOUS voulons même --_d tent à coeur à um bon 
édifier une nation forte et role. nombre dArgins qui est en péri 
aux Canadiens francas de lOuemt, Qu me wait. en effet, que ces imai- 
elle rappelle qu'ils ont dans la pro-|grants peuvent <evenir de dangereux 
vince de Québec une mére patrie |agnimeurs” La traversée de Ÿ Atles- 
avec laquelle ils duvent mautentr | tique ne les purge pas du vèrus boi- 
des Lens très étruits frheriste ou soinhge rec-eilh dans 

Le programme artistique de 2a 20f Îles hu». Dens l'Ouest surtout. 
rée a été particulièrement réuést © |om -e s0@g= pas à » contester Quel- 
apprécié de lassistance Mile Kaïh- ques juurs avant la guerre dans les 


faveur du bilinguisme 


= = 


L'immigration mal isspirée 


| : à leen Hand brillante élève de Mlle centres Les plus nie ls 
Une partie de fer à cheval Plus populeur ag*a- 
entre deux hommes d'Etat 


Anmette Dustert, à exécuté avec loue teurs arvawmt commencé de manifes- 
la délicatesse et tout l'esprit qu Co8- 1er mue à Calgary et à Eimos- 
venaient “Cracovienne Fantastique L et zpres Î2 guerre. parmi Les 


rpn'c Une a‘traction qui me de Paderewski et La fameuse gig pr:=-veux famteurs é Lroubée à Win- 
gurait pas au programme officiel a, “Turkey in Ue Siraw”, dé Guoe 


été le chou des concours de lancement Mlle Evelyn Pace, accompagnée par iai scenmeairemneet 
avoir brimé Fdward Beddoes, u7 jeu- du fer à cheval à la Foire d'hiver 
anglats La fa 
le corps étudiant ont condamn ette ministre d'Ontario, lança un défi au gère Légère” et “Maman dites mé 
Yhos W-D 
Soulagés de leur redingote, nos 
d'Etat jouèrent deux 
sous les yeux d'une assistance 
ne peut plus intéressée M Fer- 


Mile Hand, a chanté trois vieilles  seuyrs émugrés ang 
chansons françaises, Amants”. “Ber 


Sa voix délicieuse et sympathique x QUEREX M [abbé Gorge Me- 
ravi l'auditoire ‘Toutes éeux ont été  Cras vi-zire foras e: curé de Saint- 
fort goûtées et nous aurons encore. , Casm de Purtneuf. ent mort après 


sous l'espérons, le plassr de Les en | quelques jours de malnde Il était 
tendre à l'Alliance Françase Le dcven des peêtres dans Le mimis- 
FANTASIO tés 


| 


A le 


te ce tt , mm 


° Anonyme - 


Jos. Lavallée - 
M. l'abbé J.-A.-E. Roussea'1 
Jos. Morin [ER À 


£e 
_ 
h 


F 
à 
: 


Albert Guilbert 
A. Poirier 
C. De Buck 
red Desrochers 
rthur Desrochers , 
Autres contributions 


|NSSSSSSRSS22SREssssseesessesssess8s88 


Total 


4 
œ 
z 
& 


Saint-Claude 
Percepteurs: MM. C. de Moissac, 
L. le et C.-J.-H. Arbez. 
Ed. pointe $ 
P. Arbez 
Joseph Arbez 
Mme Lebris 
Arthur sobin 
8. Arnoula 
Arthur Pachet 
Anonyme 
R. Laliberté 
Ed. Jacques 
Albert Rey 
Les RR. Sieurs 
C. de Moissac 
Mme Laurendeau 
L. Lacroix 
C.-J.-H. Arbez 
Jos. Jacques 
Jos. Philippe 
M. Chatel 
Thérèse Vandal 
Jacques Leroux 
A. Lambert 
A. Goulet 
Paul Arbez 
François Chappelaz e 
Henri Roue) 
Autres due 


DemmommmnnnNennennnnnnOnNn 
SS2222222222222222228822288 


fl 


Total 


Bruxelles 
Percepteurs: MM. Arthur Doyon et 
J.-L. Hacauiît. 


£ 
8 


= 200 

Huberdeau 3.00 

4 LL 10 
FER La 
Louts 5.00 
remit ED 

Ed. Simard... 600 
William vis sise 100 
TS Tdanieut crc 86 
l'abbé curé _… 5.00 
Vermette -_ — 100 

y: A SFR TEE TZ 200 
1.00 

2.00 

100 

1.60 


à 


| L'A. 


Nouvel aumônier 


I1 nous fait grand plaisir d'appren- 
dre aux Acéj'stes que S. G. Mgr Béli- 
veau a annoncé la nomination de no- 
tre nouvel aumônier régional: c'est le 
R. P. Joseph Béliveau, S.J., père mi- 
nistre et professeur de philosophie au 
Collège de Saint-Boniface. 

Les membres du Comité régional 
eurent le plaisir de prendre contact 
avec lui lors de la récente réunion. 
Au nom de tous, le président régional 
lui souhaita la plus cordiale bienve- 
nue et l'assura de notre connance et 
de notre soumission à ses directions. 


| Réunion du Comité régional 


Le Comité régional au complet se 
réunissait chez le vice-président, le 
camarade Alfred Doucet, le diman- 
che 6 novembre, et y teuait d'impor- 
tantes délibérations dont les résultats 
seront connus des cercles prochaine- 
ment. 


aux résolutions adoptées à notre der- 
nier congrès, et le travail a été ré- 
parti afin que tout s’accomplisse sans 


communiqueront leurs décisions aux 
cercles directement. 
ee 


Vie des Cercles 


Le Cercle Saint-Norbert est rendu 
à sa cinquième réunion, des nouveaux 
membres,,se sont unis aux anciens et 
sous la présidence du camarade Isi- 
dore Bouchard, le cercle travaillera 
activement cette année. 


. LL . 
L'écho nous parvient que les Cer- 


cles Saint-Pierre-Jolys et Saint-David 
ont tenu leur première réunion et ont 
formé leur comité de direction. No- 
|tre ami Edmond Préfontaine a été 
éiu président du Cercle Saint-Pierre. 
| Cela augure bien pour une année 
| fructueuse pour ce cercle. Le cama- 
rade Clovis Saint-Amant, un des 
membres fondateurs du Cercle Saint- 
David, dirigera ce cercle cette année. 


C.J.C. au Manitoba 


Piété, Etude, Action 


Le Comité a voulu donner . 


plus de délai. 
Des sous-comités ont été formés 
pour étudier certains projets. ceux-ci 
| 


Le Cercle Jeanne d'Arc, de Notre- 
Dame de Lourdes, a aussi tenu ses 
élections et a rempli les formalités 
de son affiliation. L'inauguration 
d'une belle salle paroissiale, à la 
quelle le cercle a contribué généreu- 
sement, ajoute au crédit des oeuvres 
de ce cercle qui est une addition de 
grande valeur à notre Union régio- 
nale. d 
: . + 

La Vérendrye et Provencher sont à 
l'oeuvre avec ardeur. Ritchot a été 
pris par le bazar de l'Union Cana- 
dienhe, mais se mettra à l'étude bien- 
tôt et nous savons l'entrain qu'il y 


apporte. 
— tt -2—— 


Cercle Saint-David de Saint- 
Jean-Baptiste 


Séance du 14 novembre 

Après de longues vacances d'au- 
delà de six mois, le Cercle Saint- 
David se réunissait pour la première 
fois dans sa salle ordinaire. La séan- 
ce fut très intéressante. On y comp- 
tait quinze anciens membres et six 
nouveaux. 

L'ouverture se fit, comrhe aux séan- 
ces précédentes, par la prière et l'in- 
vocation à saint David, patron de no- 
tre cercle. 

Ensuite vint l'appel des membres, 
puis un bon travail fut donné par le 
camarade Edmond Saint-Amant, no- 
tre regretté ancien vice-président, qui 
sut nous intéresser en nous expli. 
quant: lo, ce qu'il faut faire dans 
l'A. C. J. C. et 20, le but de cette 
société catholique qui est de former 
des hommes accomplis. Les réunions, 
nous dit-il, doivent être les soirées 
les plus intéressantes qu'un homme 
puisse passer. 

En second lieu, vint le rapport de 
la dernière assemblée de l'an 1926-27, 
lu par notre ancien secrétaire-tréso- 
rier, le camarade Léo Rivet, et qui 
fut accepté par M. E. Roy et secondé 
par M. Ed. Plouffe. 

M. l'abbé Forest, aumônier de no- 
tre cercle, fait ses souhaits de pros- 
périté au cercle; il salue les- anciens 
et nouveaux camarades qui travail- 
leront avec ardeur en s’attachant à 


: CON Ne à d ‘ 
RU AT I RL D LT) k ul # Li TM} 


AO LIT 


à l'“Evening News” dit que le co = 


M. l'abbé H. Heynen 82.00 C'est un membre convaincu des bien-| réaliser le programme suivant: 
Ch. Hacauit 100|faits de notre association, qui a su| Piété: (a) Retraite fermée cet hi-| 
A. Rouire 1.06 | conserver son enthousiasme des pre-| ver; (b) Communion fréquente. 
RR. SS. Ursulines 5.00! miers jours, et il contribuera pour| Etude: (a) Questions agricoles; (b) 
Mme Vve E. Mangin 1.00 i , Îre x : 
Frs Hacault 5 00 beaucoup à maintenir l'activité du |L'épargne; (c) Histoire du Canada; | 
N. Dubuc 1.00 Cercle Saint-David. | (d) Situation scolaire; (e) La tempé- 
A. Potvin re 2.00 : | 
J. Mangin 1.00 
A. Simoens 1.00 
J. Doyon 5.00 
Jos. Hacauit 1.00 e 
A. Depape 1.00 F t tt 4 | 
d10 Patent 200 aites cette épreuve 

Total $31.25 


Haywood 


Percepteurs: MM. J. de Moissac et 


L.-O. Gautron. 


pour trouver si vous avez besoin de la nourriture pour 
les nerfs du Dr Chase — une étude de ces symp- 
tômes vous permettra de décider 


— 


M. l'Abbé E. Lavoie $5.00 | 
Pierre Souque 1.00 

2e = Moissac 1 Ce restaurateur du sang et des|perte de poids, neurasthénie, prostra- | 

Elie Dagesse 100|nerfs a été conçu pour servir dans | hair mr d ane de tête nerveux, 

Jaseph Allec 1.00! deux grandes catégories de maladies. ee } 4 pu ibilité roc ne 

press mel nn dont l'une dérive habituellement dé| muscles, peur du bruit et de la lu-| 

Philippe de Roquigny 100 l'autre: l'anémie ou pauvreté du sang, mière, inquiétudes, perte de mémoire, | 
Autres contributions 565!°t la fatigue nerveuse. Si le sang est | impossibilité de concentrer l'esprit. 

| pauvre et aqueux, tel qu’ ué par La nourriture pour les nerfs du Dr 

Total 518.65 la pâleur des lèvres, des paupières et | Chase est facilement le plus grand 

des gencives, ou si vous êtes affligés des restaurateurs. En formant de 

Fannystelle de quelque forme de trouble nerveux, | nouveaux giobules rouges dans le 

rs: MM. Ach. Morissette,| vous trouverez dans la nourriture | sang, ce traitement nourrit les nerfs 

B. «Arnal, Ulh'c Coulombe et Oscar] pour les nerfs du Dr Chase le moyen | affamés et déprimés, les ramenant à 

a le plus certain de soulagement et de | leur santé et leur vigueur anciennes. 

r Deslandes $13.75| restauration. Voici queiques-uns des | Essayez-le quand vous êtes épuisé et 

RR. 88. Oblates 5.00! symptômes et douleurs qui caracté-| mal en train. Il restaurera votre vi-| 

Clair Lavigne 1.00 | risent ces maladies: gurur et votre énergie, il vous fera | 

Arthur Régis 1.00 Sang pauvre, peau blème, pâleur | sentir que la vie vaut la peine d'être | 

: Pelletier z 1.00! des phupières, des lèvres et des gen-| vécue. Nourriture pour les nerfs du 

Mollot - 100!|cives, sensations de fatigue, manque | Dr Chase, 60 sous la boite, chez tous 

Mme Vve Guilbault 2.00 | d'énergie et d'ambition, tendance à la|les marchands, ou The Dr A-W. 

Morissette 100 et à l'anxiété, souffle court et| Chase Medièine Co. Ltd, Toronto, 

Odilon Arnal 2.00! fatigue facile, faible action du coeur, | Ont. | 


, ATEN 
hace sed RE AB 


ki: 


: 


Siméon Marion; secré- 
Lionel Bruneau; trésorier, Léo 
premier conseiller, Jacques 
; second conseiller, Fla- 
; conseil du bon langage: 
Desautels, Gérard Ayotte. 
nouveaux membres fufent| 
nie membres ne |cembre prbchain. 11 a été invité à 
panaenees Céraré| prendre part au congrès des prési- 
et 3 dents de compagnies d'assurance qui 
D ue Né remar- | aura lieu à New-York le jour suivant. 
bd di membres, | 1, traitera du développement indus- 
Érsemagn vo rm de la province de Québec depuis 
es en C6-| quelques années, devant les membres 
du congrès. ; 


EE , 


Il veut se faire couronner 
empereur de Chine 


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- mort depuis quinze ans Elle voulut J'ai rencontré des maisons où le vice 


après, un insecte y déposa soû benin, lastez pas'de faire du bien autour de 

le vént léger acheva de briser la carglle 

« la À : | 

” + Et cependant, à quelque temps de là, lors- 
que je passai, je vis sur le même rosier sauvage 

‘bouton tout prêt de s'ouvrir: ce bouton 
devint bientôt une autre rose aussi belle, aissi 
pure, aussi brillante que la prénière. Le rosier 
sauvage avait oublié le-papillon dédaigneux, 
et l'insecte et le veat léger qui avaient flétri la 


LE CAUCHEMAR DE 2 ce me mr 


MADAME _|sux place. cois sombre qui ne fut recherché: 


— Marie, 
Dong! Dong! Dong! Dong! 
“Onze heures! Que fait donc Ma- 


peul-être le mépris des autres. Soyez bonnes 
Sans compter le plaisir que vous faites à 
Notre-Seigneur et les mérites que vous acqué- 
rez pour le giel, ces actes de charité humbles, 
obseurs, rencontreront des âmes à qui ils feront 
du bien. , 1. 
x 


2 —_—— ss 


froid et répondit d’une petite voix dir din flan le Sir, cet enfer.” 


eflarée: 


thilde? lle devait rentrer à dix | ; J'entre. La première parole que j'en- 

heures. La tête fulle! elle me ferait, Manon Pile 6Rt porte, Pêre |tends: “Mathilde est sur la rue.” 

passer la nuit blanche” | — 0 |, Marie, tu n'as pas peur? Ta fille 
Ce disant, Madame Marie finissait | Dee OU A Tue 


est “sur la rue, le soir”, sans protec- 
le feuilleton du journal Elle s'endor-. … Mathilde est sur la rie? Avec, Le crains pas! Tu ne crains 
mait beaucoup. Assise sur la grande |? Dis-moi, avec qui pas la punition du bon Dieu? Et si 

| _— Avec un bon garçon, père, cer- | 
bergère du ralon, du regard elle scrue! |ton imprudence introduisait un jour 
-dessous lampes à péché amille ?” 

a de nn + AC Ve Rare Eee el M Rep d chnarer PRE 
de ‘’mannes” et de papillons noctur- | l'«Pparition n'hvrirent out. gran qui regardait avec des éclairs farou- 
nes, passaient des couples tantôt ta. | Marie vit passer dahs ce regard. une! 
Ppageurs, tantôt silencieux, tantot | tristesse Intense ot noire. Tout à coup, une main très douce 
| ‘Île secoua: “Maman, qu'avez-vous? 
Votre sommeil est bien agité!” 


peaux étroits surehargés de pluies; < ; | — C'est toi, Mathilde? O Faf- 
des âmes en peine aussi, fatiguées de, GE Pres nus | freux rêve. Ecoute. C'est sérieux, 
ne pas dormir en chambre et venant | ““#si. toi. me 1eUx | très sérieux. 


| père, est-ce que je te laissais bajtre 
respirer au milieu du tapage. TOR en pavés: je soir? . - 


_— Oh! non, père | Depuis le cauchemar de sa mère, 
thilde ne venait pas; elle était partie | : ‘ | Mathilde ne reçoit plus qu'à la mai- 
avec som “futur”, et le futur ne la! _ A LES dans la grande lumière, à côté 

. | , + 

re | ont beau être bons, ils ont toujours le ere one moe LR PR 

Découragée, la pauvre femme sen-| }, feu dans le, Les exposer 
fonça dans le velours de. !æ chaise, en au danger, ® crime. 
pestant contre la ‘sorteuse”. | le grand péril qu'un jeune coupte | 

Tout à coup. une lumière pareille |seui, dans la rue! Marie, crois-moi, | 
à un rayon de lune filtrant à travers | jai vu bien des lys blancs tomber | a ——— 
üu verre de fumée, envahit le salon | dans la boue. | RECETTES POUR SANDWICHES 
Elle donna': aux meubles et aux ta-| -_ Mais père, y pensais-je, moi? | Fromage et noix : 
bleaux du mur, un aspect lugubre et Le vieux fantôme la regarda, sé-|  jjachez des noix fin et mélez à du 
fantastique. Une voix caverneuse in- | vère et terrible. | fromage râpé. : Humectez avec du 
terpella madame: | + Tais-toi, mère faible et légère. | jait et sales On peut æ servir de 

“Marie, où est ta fille?” | Tantôt, j'ai soulevé le gazon de .MA | ,ujsins en place des noix. 


Dans les plis d'un grand manteau tombe, descendu la montagne et pas- | Fruits 
blanc, Marie reconnut son vieux père, sé invisible par les rues solitaires. Figues, raisins, dattes. Enlevez les 
| noyaux et les queues. ‘Hachez fin: 
ajoutez un peu d'eau et faites cuire 
[jusqu'à consistence pâteuse, ajoutez 
—— ———_——— | quelques gouttes de jus de citron. 
L 


Abbé V. Germain 


Hustré | Petit Guide Hlustré 


du Chrétien 


cela passait devant madame, et Ma- 


crier: ‘mon père'” La peur immo” | se vend; j'ai vu des théâtres où 


: Un oeuf cuit dur, haché fin: même 
quantité de jambon haché; une cuil- 
lerée à thé de beurre fondu. Mêiez 
bi:a1 le tout ensemble. 
Pommes et eéleri 
Ce livre fait suite au Petit Minsel. Hachez ensemble une quantité éga- 
ll les enfants de 7 à Hi A pour les personnes je de céleri et de pomme, exprimez-en 


Edition française: 13 sous. Prix: 59 sous l'unité. l'eau, ajoutez mayonnaise et salez au 
Edition anglaise: 23 Edition de luxe: 83.09 goût ï 


Deux livres de piété très populaires dans les écoles s 
SECRETARIAT DES OELVRES, 105, rue Sainte-Anne, Quéhee Enlevez les arêtes et la peau du 
LIBRAIRIR KEROACK, rue Main, Wisnipeg saumon froid: filéassez et ajoutez-y 


le jaune d'oeufs cuits durs. Humectez 
de beurre fondu. Mélez de la laitue 
déchiquetée et assaisonnez avec poi- 
vre, sel et jus de citron. 

Tomates 

Pelez les tomates qui sont fermes 
et tranches fin Salez et poivrez et 
mèlez à de petits morceaux de bacon 
frit. 

Ces sandwiches pont excellentes 
pour varier le menu des enfants qui 
doivent apporter leur diner à l'école. 

— 2 D 0 0 ———— 


CONSEILS UTILES 


Pour remettre à neuf toutes l-s étof- 
fes noires 

Mettez dans un verre d'eau une 
cuillerée d'ammoniaque, puis étondez 
l'étoffe sur une planchette et frottez- 
la à l’aide d’une brosse avec ce ‘sim- 
ple mélange. Aussitôt après, plongez- 
la et luvez-la à l'eau froide, puis, 
sans la tordre, laissez-la sé-her à 
moitié et repassez à l'envers. 

. - - ‘ 

Si vous n'avez pas de cire pour 
adoucir vos fers à repasser, essayez 
du papier replié en plusieurs épais- 
seurs et “ont les feui!les supérieures 
sont saturées fe pétrole. Frottez vos 
fers cessus et essuyez-les ensuite sur 
un linge. 


Petit Missel 


d l'Enfance 


Le livre “Me piété par excel- 
lente pour 


pme 


commamemmmnmmmmmmssnn mm mmmmmmmmmmmmmm mms mens 


PATRON DE BRODERIE 


De la “LIBERTE” 


‘em. dommmmmcovmh-mmmonmennnmmmmmmé mme smeobrsmmmmmmmmmmmemmmm mm 


pe bis 


PATAON VENNAT 


L] . L2 
On doit toujours essuye: les {ers à 
repasser en les prenant sur le poêle 
avant ne les mettre sur le linge à re- 
passer. Les collets, manchettes, etc. 
empesés. doivent être tenus recou- 
Pres d'un Ur: ,ucqu'au moment de 
S'x ser- : 
[is rereszcr 
14! 


— 0, 


Ne us — NAPPE A THE 
Patrog à tracer, #5 sous, perforé, 44 sous 
viettes sondes au fer chauit, 30 sous 


DE rorcçEs 
au fer chaud. 15 sout 


Tout étanipé nappe el 6 serviettes sur Coton jaune, $. 10, sur co. 2" ee. 
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Uv.en à ñ à ou: pyœur la brolerie, 38 sous QUAI CUS NOITCSSCE et polissez 
l'agier curbane. bien 5, 15 ei Zè aœu:: blence, 5 «Ut 15 : as Îles poéles, fournr se . ! aux, grais- 
Caialag ee de broderie, 35 rous. eotnilogue de rw | x : : 
Repue mensuelle de broderie et musique à => ,v. {par nn. sez bien vos man A ETAISSS eu 


Nos clientes voudront bien prendre maté quun cCéii 
moins ent nécessaire pour la réception 
mande 

On est prié d'adresser 
de la Liberté, 613, avenue 


de deux semaines &8 | pêche poir d'y métrer: 
ds patruas dont elles feront la cem- F de dia 


ten-commandes au Lépartement des Paire! RES 
Hoboreet Wianipes. laisse aucu:: Lrace. 


. tre Paul gerdil out le mérite 


— — ——————— 


.——"# gt 


dise quelcoñque qu'il mellai 
dans une boîle qui se remplis- 
sait bien vile. On approcha 
bientôt de Noël: la boîle était 
nr pleine. C'était super- 
e! c'élait si beau que. en y 
rtant une nouvelle part, no- 
re pelit homme s'arrète en 
contemplation Et devinez ce 
qui arriva? La tentation fut 
trop, forte et il vida la moitié 
de la boîte. On s'en aperçui le 
soir, à la grande confusion du 
gourmand. 
Il ne faut pas croire que no- 


goûter, il se privait d'une frian- 


de ses privalions par celle 
title faiblesse. Non! ce 
comple dans un sacrifice, c'esl 
effort, el un enfant qui se sur- 
veille ét se vaine sans parvenir 
louiefois au succès complet est 
plus mérilant que tel autre qui 
cueille ses succès sans effori. 

Vous allez donc, mes chéris 
pendant ces derniers jours qui 
nous séparent de Noël! vous 
mettre à l'äpre école des pri- 
vations volontaires et des pe-| 
lits renoncements afin de bien 
préparer vos coeurs à la venur 
de l'Enfant-Dieu. Profitez des 
mille occasions qu'offre la vie 
enfaniine de vous exercer au 
sacrifice: manger un mels que 
lon n'aime pas, s'imposer si- 
lence pendant la classe, refu- 
ser poliment une friandise ou 
la donner au petit frère. Re- 
nouvelez chaque malin vos 
pieuses résolutions, et que vo- 
tre communion de Noël 1927 
soil l'une des plus ferventes de 
votre De." 


Le 


7 
<s 
Le 7 


que ND. : 


La petite Linette arrêtée à la 
devanture d'u ande fruite- 
rie contemplait d'un ocil en- 
vieux les superbes fruits de} 
l'étalage et soupirait mélanco-! 
liquement. 

— Cela ferait bien plaisir à 
ma pauvre maman qui est ma- 
lade, mais c'est bien cher pour 
ma petite bourse! 

Elle tira son porte-monnaie 
de sa poche et compta les quel- 
ques soùs qui composaicnt sa 
fortune : 

Vingt sous! C’est bien peu! 
Mais, tout de même, si j’entrais 
demander ce qu'on pourrait 
me donner pour ce prix-là! 

Après quelque hésitation elle 
se décida et entra dans le ma- 
gasin. Tout de suite ses re- 
gards s’arrètérent sur de super- 
bes raisins dorés étalés pré- 
cieusement sur de louate. 
pour se reporter vers des pé- 
ches d’un velouté merveilleux. 
Timidement Linette s’approeha 
d'une vendeuse et demanda: 

- C'est combien la livre de 
raisin, mademoiselle, s'il vous 
plait? 

Douze francs! répondit 
l’autre. Vous en désirez une 
livre ? 

Rougissante, la fillette reprit: 

— Ah! non, mademoiselic! 
C'est un simple renséigne- 
ment! 

Puis reprenant un peu 
courage, elle osa demander: 

Que pourriez-vous me 
don:er pour un franc? 

Ah! pas granit 
Deux oranges! 

Voulez-vous m> les enve- 
lopper, mademoiselle! répon- 
dit Linette, sas remarquer que 
depuis un 2277 nt une cliente 
s'utéressait :a con- 
versalicn. 

La vendeuse rennit le paquet 
à Linette et lui indiqua la euis- 
se. Four payer, elle le posa sut 
le guichet tandis que la cliente 
de tout à l'heure attendait son 
tour derricre elle, puis Fenfant 
reprit son acquisition et s'en 
fuit à toute vitesse porter Îles 
fruits à sa man. 

— J'aurais préfere !::1 appor- 
ter les beaux ins dorés! 


de 


chose ! 


beu..co’ pu 


Mais, hélas! je ne suis pas as- 
sez riche! 


Tout.en mouologuant ainsi 
arriva à la maison et de 


vânt au savon €. à l'eau chaude, 4 2e|suile. ouvrit le paquet. Quelle 


fut pas sa stupéfaction en 


à 


4 


‘tguc absence. 
Lu Lucien pour la magnifique of- 


| COURRIER 
| DE MÈRE-GRAND 
RE 


Margurrite Dupont — Il ne 
faut pas que je vous traite en 
petite déserteuse, puisque vous 
me revenez avec mille bonnes 
raisons pour excuser votre lon- 
Merci à vous et 


frande. Que le petit Jésus bé- 
nisse les études de tous les 
chers enfants qui donnent'ainsi 
aux abandonnés de la vie; qu’il 
multiplie les bonnes notes ct 
les bonnes places! Une petite 
visite au “Coin” de temps en 
temps réjouira fort le coeur de 
Mére-Grand. 

Georgiana Landry 
très sensible aux aumônes de 
tous mes petits-enfants gätés et 
choyés, Re manquant . rien, 
qui ont bien voulu renoncer à 
certains plaisirs pour venir en 
aide aux petits infortunés man- 
quant de tout. N'est-ce pas que 
cet aete de bonté vous a mis 
du soleil plein le coeur? Venez 
donc faire bientôt une nouvelle 
apparition au “Coin” où vous 
attend une vieille Mère-Grand 
impatieñle de vous lire. 

Albini Grimard — Eh bien! 
moi, je trouve que vous écrivez 
très bien, que vous dites des 
choses fort gentlles. Comme je 
suis friande de toutes ces cho- 
ses-là, je n'ai pas besoin d’ajou- 
ter que votre causette n'a plu. 
La première condition du suc- 
cès, c'est la volonté ferme de 
l'obtenir. Soyez persévérant, 
ne vous laissez pas rebuter par 
les petits revers inhérents à 
toute vie d’écolier, demandez 
le secours du bon Dieu chaque 
matin et je vous promets des 
résultats merveilleux. 

Irène Marcotte—Petite crain- 
tive! Ne voyez-vous pas que 
nous sommes tout heureuses 
de vous accueillir au milieu de 
nous. Oui, mon appel à la cha- 
rité n’est pas demeuré vain. Il 
a suscité de vrais actes d'hé- 
roisme; il m'a fait connaître 
davantage les petites âmes zé- 
lées pour le bien qui compo- 
sent ma grande famille. Com- 
me vos compagnes et vous de- 
vez étre fières et heureuses 
d’avoir pu contribuer encore 
une fois au bonheur de deux 
petits êtres que la vie n’a pas 
gâtés. A elles et à vous, ma 
bien vive affection et un merci 
du coeur. ‘ 

Elisabeth Boily Oh! chère 
petite, comme vous avez dù 
être inquiète! Ayez mainte- 
nant ces soius tendres et atten- 
tifs qui touchent le coeur des 


rhamans ct remerciez bien le! 


bon Jésus de vous avoir con- 
servé cet être cher entre tous. 
C'est très beau, ce que vous 
avez fait pour Ha Sainte-Enfan- 
ce! Je suis heureuse de vous 
compter parmi mes chéris du 
“Coin”; j'espère que vous serez 
fidete à nous revenir souvent. 
Lionne Carrière Ne vous 
gène: pas pour écrire, chérie. 
Vos visites ici ne seront jamais 


trop fréquentes. Il ne faut pas| 


trop étudier: le surmenage 
n'avance pas. En revenant de 
l'école, récréez-vous,  sautez, 


gambadez! L'esprit sera en- 
suite mieux disposé à com 
prendre, la mémoire plus apte 
a retenir, le travail vous sou- 
rira duvantage. Que j'aunerais 
croquer cette mignonne petite 
socur! 

Raoul Boisjoli- Y m'est bien 
doux de constater que vous 
n'avez pas gaspillé vos vacan- 
ces, mais qu'en petit homme 
sage, après vous être bien amu- 
sé, vous vous êtes efforcé à 
rendre service. Les petits en- 


- J'aï été] 


| | Chère Mère-Grend, 


Aujourd'hui, pour la première fois, 


je vous écris une petite lettre. Depuis! dans les temps 


je lis cette belle page inti- 
tulée le ‘Coin des Enfants”. Que cet- 
te page est intéressante! C'est de 
tout mon coeur que je vous remercie 
d'avoir peñsé aux petits-enfants. Moi, 
chère Mère-Grand, je ne vous oublie- 
rai jamais. p 
Je vais toujours À l'école et je suis 


Que j'aimerais vous voir arriver 
dans notre petite école pour passer 
quelques instants avec nous. Il n'y 


aurait pas de plaisir plus grand pour 
moi. : 


Espérant que ce bonheur me sera 
accordé avant longtemps, je demeure, 
Vatre petite fille, 

| Maria CARRIERE. 
Grande-Pointe, Man. 
= —— DE —————— 


Notre clocher 


Pour inaugurer la politique de pro-| 
grès que se propose de suivre le Par- 


lement fondé par les élèves du cou- 
vent de Saint-Adolphe, Mile Made- 
lieine Talbot, présidente de la Cham- 
bre, æ prononcé, le 23 octobre, un di 
cours dont nous extrayons les pas- 
| sages suivants: > 

Oui, Mesdames et Messieurs, nous 
avons résolu de faire de grandes cho- 
|ses et de les montrer à tout le pu- 
|blic. Voilà pourquoi notre Chambre, 
:à l'unanimité de presque tous 
| memi res, a décidé, pour des 
| graves, sérieuses et importantes, ‘dé 
|commencer par la construction du 


| clocher de notre église. 

| I.—N est hors de doute que notre 
| conseil, pour faire une oeuvre qui pa- 
| raît, ne pouvait rien choisir de mieux 
que la construction d'un clocher. 

Le nôtre, Mesdames et Messieurs, 
paraît presque de Saint-Norbert, et 
je pense que si les paroissiens de 
Sainte-Agathe regardent bien, ils doi- 
vent le voir de’ chez eux, aussi bien 
que ceux de l'Isie de Chênes. Proba- 


Î 


por. 


* 


4 
: 
Hi H 


| 
fl 
li 


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HE 
fl 


| 


sacrifié leurs capitaux, et nous avons 
formé la belle samme de. $20.00! 11 
ne reste plus au public que de 
payer le reste! c'est-à-drie 9920.00... 
Attendu que le clocher coûte #1,000, 
et nous ne voulons pas charger notre 
budget par un emprunt, car À! fatt- 
drait payer les iptérêts!… et les inté- 
rêts!… 


” Odette. — Pourquoi mets-tu 
ee s là à nait 
aman. — Parce qu’il a 
aucoup, beaucoup de Lù- 
ns. ‘ {7 
Odette (un mois plus tärd). 
+ Dis, maman, ze vais & 
au Père Noël, mais ze.me 
unc's à zouzou, comme Ça, Ça 
voudra dire que 7z'en veu 
beaucoup de zouzous. ‘ ‘ 
P= 


, 


blement, avec de bonnes lunettes, ceux | lui dire: Etes-vous Celui qui doit ve- 


qui ont de bons yeux, doivent le voir 


de Winnipeg et de Saint-Boniface. 


Maintenant les étrangers disent: 
“Voilà la paroisse de Saint-Adolphe; 
voyez-vous le clocher ?” 

IL.-—Cette oeuvre était utile, néces- 
saire. Saint-Adolphe avait une clo- 
che, et pas de clocher! Or, une clo- 
che est pour êtr2 mise dans un clo- 
cher, afin de se faire entendre plus 
‘loin, et d'appeler les paroissiens aux 
|offices de l'église. 
| Sans cela, plusieurs sont exposés à 
|ne pas l'entendre; et ce n'est pas leur 
| faute, s'ils ne viennent pas À la messe 
le dimanche, ou s'ils arrivent en re- 
| tard, ou s'ils partent en auto pour la 
|ville. Maintenant, ils entendront 1a 
|cloche. Voyez-vous comme le clo- 
cher était nécessaire ? 

III-—De plus, il aide à penser au 
bon Dieu. On dit aux fidèles: “Sa- 
luez la croix qui domine le clocher, 
quand vous passez devant l'église, 
parce que le bon D'eu est I dans le 
tabernacle” Notre église n'avait ni 
croix ni clocher! Maintenant il y » 
un grand clocher dominé par une 
belle croix, et deux clocuetons avec 
deux croix plus petites. 
| Aussi, tous les gens vont-ils aimer 
| davantage le bon Dieu, grâce à notre 
clocher. , 


IV.—Ce n'est pas tout! Le ciocher 


nir, ou devons-nous en attendre un 


entendu et ce que vous avéz vu: 
aveugles voient, les boiteux 
chent, les lépreux sont guétis, les 
sourds entendent, les morts réssusci- 
tent, l'Evangile est annoncé aux 


vres; et heureux celui qui ne sé scan- 


Qu'étes-vous allés voir dans ls 
sert? Un roseau agité par le vent? 
Mais encore qu'étes-vous dont allés 
voir? Un homme vêtu môlleñneht ? 


rois. Qu'êtes-vous donc aîlléé voir? 
Un prophète? Oui, je vous le décière, 
et plus qu'un prophète; cér c'est de 
lui qu'il est écrit: J'envoié der 
vous mon Angé, qui Votis prépafera 
la voie. 


Calendrier de la semaine 


Jeudi ler décembre — 8, Eloi. 
Vendredi 2 — Ste Bibiane. 
Samedi 3 — S. François-Xavier. 
Dimanche 4 — Ile de l'Avent. 
Lundi 5 — 8. Babas. 

Mardi 6 — #. Nicolas. . 
Mercredt 7 — S. Ambroise. 


Lesenfants pleurent pour avoir“Castoria” 


Spécialement préparé pour les enfants de tout âge 


1 


L) 
Mère! Le Castoria de Flet-|tion de Ja nourriture; il donne 
cher est employé depuis plus|un sommeil naturel sans mar- 


de 30 ans pour soulager les|cotique. 


fants qui ne Savent pas fairc|bébés et les enfants de consti- 


Plaisir deviennent 


des étres|pation, vents dans l'estomac, 


égoïste LAN CU X ue Vl: itié : ; : n 
égoistes, cuxicux, que Famitié!eolique et diarrhée: il calme la 


tolère quelque t-mps et délais- 
se ensuite. Culiivez bien cette 
préteenes envers tous qui esl 

marque d'upe ualure géné- 


fièvre résultant de ces malaises 
et, en régularisant l'estomac et 
les intestins, il aide l’assimila: 


Le vrai Casjoria porte [a si- 
gnature de 


fe 


à spa 


van mem 


la 
| céhsncrée, grâce à l'iditiétive de cette | ,ince de Québec. Le couvent de Gra- 


les classiques comme dans 


tableaux, ceuvres d'art cänadiens, à itre années Qu'cours des Arts, et on 


: [Québec. Gravelbourg a l'honneur et 
Choeur des jeunes filles du couvent. | je devoir de tenir, toujoirs allumé, le 


tion. | 

Le juge Gravel, conférence. 

M. Mpurice Bedard, déclamation. 

Mme (juge) Gravel, accompagne- 
ment de Mile V. Lemoine, chant. | 

Le docteur Goodman, conférence. 

M. Gaston Robinson, déclamation. 

‘Mme L-J. Brazziel, accompagne- | 
ment de Mlle V. Lemoine, chant. 

M. Lionel! Desalliers, accompagne- | 
ment de Mile Gagnon, chant. 

Le docteur Gravel, conférence. 

M. l'abbé Lussier, accompagnement | 
de Mlle V. Lemoine, chant. | 

M. A.-0. MæhMillen, discours. 

Choeur des jeuves filles du couvent. 

2. le curé Maillard a présidé l'as- 
éSemblée avec son tact habituel. Les 
élèves du Couvent et du Collège mé- | 
ritent des remerciements et des féli- 
Citations pour les aptitudes remarqua- 
bles qu'ils ont manifestées, tant pour 
la musique que pour la déclamation | 
L'éloge dés artistes dé la ville qui onit | 
bien voulu donner leur concours à] 
cette soirée n'est plus à faire: nous | 
connaissons tous le talent de Mme! 
(juge) A. Gravel, Mme Brazziel, Mile | 
V. Lemoine, notre distinguée pianiste. | 
dont l'accompagnement fut très goû-| 
té, M l'abbé Lussiér; "3. Desalliers. | 
Ce dernier fut très bien accompagné | 
par Mile Gagnon. ‘ | 

Nous allons essayer de donner un| 
résumé succinet de ehäcun des tra-| 
vaux qui ont été présentés, | 

Le juge Gravel, qui est membre de | 
la Société des auteurs canadiens, fut, 
le premier à adresser la parole. Il] 
expliqua le but des promoteurs de la} 
‘Semaine du livre”. Les au‘eurs de 
langue française ont déjà bénéficié 
de cette oeuvre puisqu'un éditeur de 
Montréal aïnonçait récemment qu'il! 
pouvait à peine suffire à remplir les | 
commandes de livres canadiens-fran- 
cais qui lui venaient de l'Ontario. En 
nous familiarisant avec les littératu- 
res laise et française de notre 
pays, nous travaillons pour l'unité na- 
tionale et accomplissons une oeuvre 
patriotique. Les Canadiens francais 
ont emporté avec eux dans l'Ouest les 
traditions de la province de Québec 
et, parmi ces traditions, il y a la cul- 
ture classique qui à formé et forme 
encore leur élite intellectuelle. 

Le littérateur français garde une} 
juste mesure entre la rigueur latine 
et la fluxibilité grecque. Le latin est 
concis: il limite les incidentes au né- 
cessaire. Il enseigne à se co'icen 
trer, à élaguer, au lieu dé s'étenür- | 
et de déborder. Le grec laisse enten- 
dre bien au-delà de ce qu'il exprime. | 
il enseigne l'srt d'ouvrir des perspec- 
tives lumineuses. L'abandon du grec 
rendrait incumnpréhensibles les trois 
quarts de la terminologie scientifique. 
de même que l'oubli du latin ferait 
entrer dans la nuit, non seulement 
les auteurs latins, mais aussi les écri- 
vains français qui ant été formés et 
suscités par les Latins. 

Virgile et Horace confinuent à être 
lus et admirés après des milliers d'an- 
nés, et Platon et Aristote ont amas | 
sé un ensemble de certitudes qui n'a! 
jamais été dépassé ou réfuté. Ils sont 
étérnels, dans le sens humain de ce | 


mpt. alors que les enseignements d'un | 
Ed 


{toire des civilisations anci>nnes: 


flambeau de la culture française en 


Le docteur Goodman parla des écri- 
vains canadiens de langue anglaise. 
I] est nécessaire que la littérature 


|canndienne se Aéveloppe et se répan- 


de parmi les Canadiens, parce que: 


: (1) la grandeur d'une nation est pro- 


portionnée à la grandeur de sa litté- 
rature, comme nous l'enseigne l'his- 
(2) 
la diffusion parmi les Canadiens des 
ouvrages publiés aux Etats-Unis 
constitue pour nous un danger d'amé- 
ricanisation contre Jequel il faut réa- 
gir: 43) une littérature nationale ca- 
nadienne fournirait aux :différen‘es 
races qui habitent notre pays l'occa- 
sion de se rencontrer sur un terrain 
commun et de resserrer les liens qui 
les unissent ensemble. 

Le conférencier pärla des lyriques, 
des romanciers, des historiens et des 
humoristes. Il mentionna, en parti- 
culier, Bliss (Carman, Lampman, 


Charles Roberts, Pauline Johnson, 


Marjorie Pickthall, Robert Service, 
Nellie McClung, Janey Canuck, Dun- 
can Campbell Scott, Laura Goodman 
Salverson, Martha Ostenso et Mazo 
de la Roche. Il termina en recom- 
mandant à ses auditeurs de lire deux 


où trois ouvrages dé chacun de ces. 


écrivains, et sugzéra l'établissement 
dans les écoles d'enseignement secon- 
daire de clubs d'études où les ouvra- 
ges canadiens scraient étudiés et cri- 
tiqués. 


M £-0) MacMillen, tout en recom-| 


mandant aux lecteurs canadiens de se 
familiariser avec les auteurs de notre 
pays en vue du développenent de la 


littérature canadienne, exprima l'opi-! 
nion que les étudiants devraient être | 


lancés de bonne heure dans l'étude 


| des classiques, ce qui aura pour effet | 


de leur faire acquérir un goût litté- 
raire judicieux et relevé. 

Le docteur Gravel parla surtout de 
Crémazie, qui fut le créateur de la 
poésie canadienne-française, et de 
Garneau, qui occupe dans le genre 
historique une place correspondant à 
celle de Crémazie dans la poésie 

Ncus avons passé une soirée très 
agréable où Anglais et Français, ca- 
tholiques et protestants se sont ren- 
contrés sur un terrain commun: 
l'amour de notre patrie commune, le 
Canada, de sa littérature, de sa poé- 
sie et de son histoire. 


—_—_—— —0 2 ©———— 


MEYRONNE 


Le dimanche 20 novembre, après la 
grand'messe, il y eut assemblée des 
membres de l'A. C. F. C.. afin de dis- 
cuter certaines affaires du cercle lo- 
cal JI1 fut décidé qu'une partie de 
“tire” serait organisée dans un ave- 
nir très rapproché afin de rous per- 
mettre de nous mettre en règle avec 
l'exécutif. On parla d'affaires d'éco- 
le, du voyage de la Survivance, d'élec- 
tions, etc, etc. M Alcime Bouvier. 
vice-président, remplissait les fonc- 
tions de président, et comme les élec - 
tions annuelles ne sont pas très éloi- 
gnées, il fut décidé de remettre à ce 
temps-là l'élection d'un président 
pour remplacer le Dr Aubin 


L2 L2 
M. Pau) Laville et sa famille vien- 


Toujours de l’Espoir 


même quand d'autres médecines ne vous ont 


aidé. 


Une 


simple et vieille préparation 


comme le 


OVORO 


peut vous remettre sur la route de la santé. Ila fait cela pour des 
milliers d'autres Pourquoi pas pour vous? 


* 


4 


nr D RE PES LS 
P : À Ain dit à D: dur L Ê 


Canadiens. mme GT 0088.00 
| f , 
de À Moutbas bons 95.50 —97.00 
Gouve Moutons ordinaires -__- $2.00-—$5 00 


Très gras #17 
Lourds 67 


qe 


ver leurs enfants catholiques et fran- ©. Sylvestre, O. Bonin, M. Nadeau, J.|. 


À , 
L'enfant était depuis |çais. M. Mathieu est revenu enchan- | Dupont. Des Fe 
quelque temps, avec la fièvre typhoï- | 16 de sa visite à Montcalm. ——— 02-2062 —— t Jaférieure RER 
compliquée de pleurésie. n- _. | MONTEVIDEO, 7. a 
7. de l'avis Fa ar la RS Le 13 novembre au soir, dans ta | ou a ne me . n . Truies No 2 ee ee $6.76 
dangereuse semblait passée, et les, “alle Saint-Jean-Baptiste, les mer-| 1220468 âmes, d'après les chiffres Vertes... 6.00 
parents et amis du petit Georges es-| bres de société, au nombre d'une | officiels &ÿ’ dernier mnt. 
péraient le revoir revenir bien vite à Centaine, se réunissaient pour régler | Montévidéo a une pobulation de 439,-| Livre anglaise HS6% 486! mure - 
la santé. Les desseins de Dieu sont l°5 affaires de rcutine, étudier le PrO- | 129 Ames! À Franc français RE 19.3 crimèrie FOB Winnipeg, 
impénétrables, et 11 avait décidé que! £remme élaboré pour l'hiver par a, mme | Belga belge 1402 139 D ee 
le temps étäit venu de l'appeler à Lui.  Giréction, discuter le projet de  Souff L Franc suisse 19.38 19.3 
Ce fut entduré de son père, dr ses frè- construction d'une nouvelle salle, les | rai des rognons Lire italienne 5.48 19.3 Oeufs— 
res et soeur que le petit Georges ren- | M0YCns de faire le recrutement des depui | . Couronne suédoise … 27.06 26.8 AAD'après la classification du gou- 
dit son âme à Dieu, ayant gardé son  NOUVAUX membres et de faire payer Li] p usIeUrS années Cour: norvégienne 26.72 26.8 …."2rmement fédéral) 5e 
entière connaissance jusqu'au dernier la contribution des anciens avant le! — ‘ | Couronne danoise 26.92 268 Extra, la douzaine . . $ m 
homent: oremier janvier. M. Anderson prit des pilules |Mark allemand 23.98 23.8 Premiers $ 45 
L'enterrement eut lieu vendredi, la Première question & été accep- Dodd Cour. hollandaise .… 40.56 40.2 Seconds. "#h@ s .2 
tin à dix heures, en présence d'un |f* Sans commentaires, mais la —— _—- ‘ 
pr nombre d'amis . connaissan- | derxième 2 suscité des envolées ora- (-e{ homme de la Saskatchewan Pnereg pa 100 à : 
ces de la famille du défunt. ‘oires qui ont rendu cette séance in ne souffre plus depuis E MARC HE gave 00 livres $ ® 
Nous offrons nos plus sincères con-, “lessante au pius haut point. A Battle Creek, Sask., 28 no- L Farine— 
doléances à ta famille si cruellement l'unanimité, les membres veulent Lénhre - Dans chaque coin du 29 NOVEMBRE 1927 Lake of the Woods— 
éprouvée. … construire une salle et ont demandé (nada on trouve au moins une | | | Sac de 98 livres … $4.70 
. + pau comité Ce construction de poursui- bersonne qui pe vit que par Bouvillons— 2 sacs de 49 livres $4.%5 
Mme Louis Girardin est en bonne! vre leur éthde des plans et spécifica- | leu pilules Dodd. Depuis plus Rien Le ob res 4 sacs de 24 livres $4.30 
voie de guérison, après avoir subi une |{jons et d'apporter dans une réunion Je trente ans, ces pilules n'ont Bons $7.50--$8.50 , 
opération pour l'appendicite à l'hôpi-  altéricure un cstimé approximatif du çessé de guérir lu Maodie de | Moyens $6.75-$7.25| Weatgrn Canada ‘“Purity"— 
tal de Régina. Ii est à espérer qu'elle | -oût d'une telle bâtisse et du mobi-!résnons. On les considère com-|21%iaires $6.00—$6.50| Sec de 88 livres $4.70 
sera bien vite de retour parmi tes €n- lie. La questicn du recrutement 2! jy spéciales. Elles guérissent Taures de boucherie— 2 sacs de 49 livres $4.75 
fants fait bavurder tout le morde, car c'est | eu maladies de rognons cet tou- De choix $7.00—$7.50 | 4 sacs de 24 livres - $4.80 
—— + mt — | l'éternelle question qui revient tous | te es maladics qui en décou- Assez bonnes $9.75—46.75 Ogilvie “Royal Household”— 
WILLOW-BUNCH les ans. Un comité est chargé de dis- | lent. C’est ce qui explique leur|_ Yrcèes de boucherie nr |Sac de 98 livres … . 84.70 
— L tribuer le travail à des capitaines | popularité. Lisez ce que dit[Pe choix 8600-5650! 2 snes de 49 livres $4.76 
La Société Saint-Jean-Baptiste te- | de rég'on, qui seront soumis à un con | M, J. Anderson au sujet de ces |B°nnes 85,00—55.75|4 sacs de 24 livres $4.80 
nait, le 23 octobre dernier, une réu- COUrs. Les plus méritants recevront | jules: “Pendant plusieurs + À Rscmanura Te Maple Leaf Flour Mills— 
nion générale de tous ses membres. | des récompenses-souveni s que la So- nées je souffrais terriblement | Pour conserves $3.00-—$3.75 Pr pa ppp 
M. J-A. Mathieu, président, a ouvert | Ciét leur Gécernera durant la preriè- |. aucun remède ne pouvait|. Taureaux— ; pu 
s i re asscmbiée génrale de janwer pro-} mm: soulager avant cn [De choix $4.25--$4.5!2 sacs de 49 livres $4.75 
la séance par une paire sas on Es A HR HA a sue J [LA Ordinaires $3.50 54.00 4 sacs de 24 livres $4.80 
très heureuse. Il est d'accord aver | lcide à prendre des pilules 
les orateurs qui l'ont suivi, qu'il faut , rAlons. res amis, comprenons no | Dodd. Depuis lors, je ne souf- Boeufs—. te Alimentation— 
mettre en activité les différentes  L© devoir. cnrôlons-nous membres de | fr plus et fai toujours une Bons ‘ $4.50--$5.00 | Son. La tonne $28.00 
branches de la société. Elle a accep- | notre société nationale locale, n'atten- | [oite de ces pilules avec moi.” Moyens :$3.50—$4.25 | Gru. La tonne . 830.00 
té la direction du cercle local de! d0nS Pas d'être quémandés, adres-| Les pilules Dodd purifient 1e | Communes $3.00-—$3.25 a 
l'A C. F. C. elle souscrit ce soir, | 0nS-nous au secrétaire le plus tôt sang et avoir le sang pur veut Bouvillous à engraisser— : enr Di : 
au nom de tous les paroissiens, $200  P°:Sible: il n'y a pas à lésiner, il faut {dire bonne santé et plus de for- De choix $6.25—$6.75 sac FT Ve $3. 
à la Franco, qui devront être pris ‘U° la Saint-Jean-Paptiste ait, le ler 6e; dans tout le corps. zona $5.00—$6.00|  Foin— 


dans le trésor de la Société Saint- janvier, au-delà de deux cents mem- Si vous connaissez quelqu'un Taures à engraisser— Pour foin sur voie. Bonne condition. 


Jean-Baptiste, c'est-à-dire sur le mon. bre s. Alors elle pourra très bien ser- qui souffre du mal de rognons,|De choix $5.25-—$5.50 | Prix de deux maisons de Winnipeg. 
tant de la souscription des membres ‘I! POS intérêts nationaux et relie meilleur remède que vous|Bonnes $4.25-$5.00 | Mil. No 1 _.. .. $1500 
de l'année dernière. 1} faut, dit M gicux dans la Jocalité. C'est l'intéré: bourrez Jui recommander de Bouvillons engraisses— Mi. NO 3 {2 _.....$13.00 
Mathieu: que tous les Franort-Cana-: € tous d'y ar prendre est les vilules Dodd. Ds choix $7.00—$7.50 | ‘Red Top” No 1 mm 11.00 
diens de cette paroisse comprennent — Bons … - 


$5.75--$6.75 ‘Red Top” No 2... ___- $10.00 


qu'en réalité ce sont eux qui doivent 


payer cette taxe nationale que le bu- L : ELLE | _ Dar DE 
reau central demande à toutes les A ‘Cours du grain fourni par 
famiiles de la province pour pouvoir RQUOI CETTE DIFFERENCE ? L: CIE P RENT Li e 
ei Sun ne pe eu | - e à A , imitée 
| tionale et religieuse. é AS : . 
raisonnable de ne faire payer cette ta | Prix déchargé à Fort William ou Port Arthur + 
dette d'honneur que par un petit grou- Les ferhies; qui n'appartiennent pas à la Coopérative on: ” ù Er . a : : < 
pe qui tient Vivante la Société Saint- M vendu 90,000,009 de minots de blé de la Saskatchewan, Par le | PER la penene finissant le 28 novemrbe 1927 7 
Jean-Baptiste et ses oeuvres qui font | commerce privé en 1926-27, pour un prix moyen, base Nord | Mardi Merc.. Jeudi Vend. Samedi Lundi 
tant de bien dans la paroisse. No 1, livré à la campagne, de pas plus de $12092 | GRAINS 22 nov. 23 nov 2#nov 25 nov 26 nov 28 nov. 
Plusieurs Orateurs ont soutenu avec Les fermiërs de la Coopérative ont vendu 1:9,000.000 d > : DR —— + 
be de justesse qu'il fallait défi- o : és e lé N 52 5 1 
A minots de blé de la Saskatchewan en 1926-27, pour un 1 PPS Lee RE LE ES St A 
nir pour l'hiver un programme éduca- ÉD eme us "po prix 2 Nord 1.46 1.453. 1.441 1.43 %, 1.41 1 1.39! 
ï CRE À F ..| oye et, se ! } , s 
tionnel et récréatif, qui sera préparé M RE trane de. : SE pose tous 3 Nord 1.30 1.29} 1.28} 14.27 1.25% 1.26 
avec soin, afin que chaque séance soit : ais généraux, transport, emmagasinage, fret, etc., de $1.2736 _ : = RENE a _ 
un succès. Pour celz, nous devons Plus remise d'élévateur sur grain passant, par les éléva- Avoine 2 CW 61 - 00} .60 - 60 -60 . 60; 
. : RE $ 
{faire des conférences, de: parties de teurs de La Coopérative 0175 3 CM . 58 . 57} 297 .57 .57 . 578 
cartes, des concerts, des soirées ‘‘dra- : | . - ——— — r —— 
matico-comico-musicales”, afin d'as- Remise totale aux membrés de la Coopérative $12911 Orge 3 CW .RS3 83, .83? .83 . 82 .83; 
ne un revenu à la Société. 11 faut _ _ 4 CW 82} .81 .81i . 80 .79 . 80 
que toutes les familles fassent’ leur D | : RESTES ne _—— — 
part pour les oeuvres, vu qu'il n'est SIGNEZ UN CONTRAT AUJOURD'HUI Lin 1 NW 1.86, 1.84 1! sl 1.82} 1.81} 1.82} 
pas d'usage de passer le chapeau ates 2 CN 1.821 1.80 1.78 1.78} 1.77} 1.78} 
Ces attractions donneraient un re- - = — . L eo qe 
suffis: aintenir à flet L seigle 2 CW 05: .05 .{ . 0: . 0: .03? 
sem suffisant pour maintenir à de Î The Saskatchewan Co-operative Wheat Producers Lid. N°: 2? © EE 
Île budget de la société, tout en fai- | : Ga Re EEE CEE RENE EEE EEE 
sant rire et en amusant la population Bureau-chef: REGINA, SASK. Prix sur voie (track) 
durant les longues soirées de l'hiver | £ | | 7 A ter 
Car la Société Saint-Jean-Baptiste n'a Base Blé 1 Non D 1. 44} 1. #44 1.43 1.424 1.41 1. #2 
pas établi ses règles sur un plan d'af- Avoine 2 (a . 57 4 . 573 . 57} . 574 . 57 - 57% 
faire où la souscription, comme il ( Jrge 3 W . 81 - 804 . ed . 804 . 804 . 81 4 
existe chez d'autres sociétés, pourrait ‘ Lin Û nu 1.864 1.84 1.823 1. 824 1.81 1. 824 : 
suffire à tous ces imprévus. Elle a à Seigle 2 CN 1.04 1.03 1.023 1.02; 1-02 1.03% 
basé sa constitution sur fa fierté na- | L t Fl d P DR EEE RES EE GERS 
tionale et comme dirait le-Père Lan- ux al Iers e aux eveurs e Orcs Options 
lois: sur l'aristocratie du bon sang _ | D ESS TES sr RON 
Es une noblesse jrs oblige. Mai: | Blé Novembre 1.38 1.373 1.361 1.35 1.38} 1.34- 
n'en abusons pas. prétons-lui l'appui THE MANITOBA REFINERY CO. LTD. PE erbre D Loi tal or 1 
matériel nécessi.ire pour qu'elle at- Rue Plinquet, Saint-Boniface Mai L 39 1. 38, 1. 37% 1.364- L 21 1.364 
teigne le but qu'elle se propose depuis - . Juillet 1.385 1.37; 1.365 1.35 1.345 1.351 
+ © Fe k ne Pi ls : p° a des résidus di raffinerie à vendre à 15 sous par baril de 40 galions. es —_— —— 
1 rs Fou “ SALE VI VA cfrançai:, La nourriture la mcil'eure et La moins dispendieuse sur le marché Avoine Novembre 61 . 60} . 60 - 60% . 607 .605 7 
PF RACE D Que CAN DOTE TER IOn ES pour porcs et bestiayx. Décembre 57} 57} 57 561 .56} «57 
Les directeurs, en assemblée tenu Mai 50! soi 501 59! 58? 593 
‘e 9 novembie acceptent le program- Juill s&i 8” SK 7 57: : sg! 
me suivant qui avait été préparé à | . RENE 8 ‘ DU Re De 
} pl ance Pre conne de ot n se = Orge No-cmbre 854 83} 834 #3? | 82} 8344 
bres, nommés par l'assemblée du 23 + + Décembre " gs Ë 80! .79! 80} 797 80 
rt | EUG.-J. DUFRESNE | ‘: MT al M A 
ous les mercredis soir: parlement : 2 _ 2 RE  —_ 
GR . PARUS Lin Novembre 1.86} 184 1.824 1.82} 1.81} 1.82 
PARTONS CORISENRCe Décembre 1.86) 1.841 1.825 1.82} 1.82) 1.831, 
13 novembre. réunion générale de | LA CIE NORTH WEST COMMISSION LIMITÉE Mai 1 05) 1. 93! Î tt 1.91 H 1.91 . 1.92 
la Société Saint-Jean-Baptiste GRAINS ET OPTIONS + 
nd bacon 103-109, GRAIN EXCHANGE, WINNIPEG, MAN. Seigle Novembre 1.05? 1.05 1.04 1.03? 1.033 1.03 
tous les Frar:o-Canadiens Téléphone—Bureau: 23 297 Téléphone—Résidence: 22 589 Décembre 1.04 1.03 1.025 1.025 1.021 1.03; 
8 décembre au soir, à la salle de Mai 1.07; 1.06 1.06 1.06 1.06 1.97 
la société: partie de cartes, musique j : 


13 décembre. conférence 


12 janvier 


grand copcert 
22 janvier. conférence . É 
21 janvier parue de ans « | Malden Elevator Company Ltd. 89 987 Téléphones 
HAEtES COURTIERS EN GRAIN ET ACHETEURS SUR VOIE 
9 février: grande séance dramati Licenciés et cautionnés 


La Cie Parent Ltée 


que et musicale donnée par des ama Références. la Banque de Commerce où ivute agence commerciale 
teurs locaux Winnipeg — Brandon — Réginn — Mouse Jaw — Saskatoon — Kerrobert 
A hesciown — Swift Current — Bigaur — Gui) Lake — Ansinibois 
12 féiner: réunion générale de la Indian Head — Herbert — Weyburm — Prince Albert 


Courtiers en grains 
185—189, GHAIN EXCHANGE ANNEX, WINNIPEG, MAN. 
Licenciée et garantie 


Avance libérale et p mt par chèque CŒRTIFIE 
Référence} sage Regex VATIONAUE! _&. 


Edmonton — Calgary — Tofield 
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Fil spécial privé pour 1ou s marchés de grain 
connmandes (Heging Order») sur 


Societé Saint-Jean-Baptiste 
21 fé:rier. grand concert 
26 février: conférence 
Mardi gras au soir: grande masea-. 
}ade, soirée canadienne. . 
ee. 
Le chef régional de Willow Punch 


Placements et 

livraisons fu'ures 

Marquez votre connaissement: Avisez MALDEN ELEVATOR CO. Ltd, 
4 Bull of Lading) 

TELEPHONE 29 S31 127, GRAIX EXCHANGE, 


D. LAFLEOME, Surtétendant 


VANNIPEG 


ne 


re 


Monts sé 


I, 
il 


tez 
$ ose | 008 riré.de France, 
1e | du champagne, de ce 

* jen) six | 2e naît . 

décorés, in-|°° 18 faufe, à moi, si 
« quelle ïia- | voulu faire du cinéma, et 

Mon Dieultutre chose: et 
| of fois, trois | 5°. 9 té foroée 
Jeunes gens de Loutdes qui épousent | Prier fe Poison. 
! trois jeunes files de Lourdes le même |} _Y?%#_ assure. 
jour, à ln même heure, devant je|P*# nous aussi, ls 
* méme autel. La chose est assez|*t Patientons jusqu’ 
rare pour qu'on la signale. Et l'as |"2i# Pas davantage, 
CRUE RS Ce nues Pour , clore cette 


ina 
ji 
Fi 
fi 
‘] 
jÉ 
Hil 


avenir, mes enfants, qui s'ouvre de- 
vant vous. Comme vous l'a dit pater- 
Jules Tinguely et Mme Thérèse | nejjement le P. Antoine, imitez seu- 

4 fille de notre|jement vos devanciers, et tout ira 
bien. Que nos prières vous en soien 
garantes' Tous lé mariages célé-| 
diére; M. Eugène Dcleurme et Mme | brés cette année seront heureux, c'est 


Eugénie Deleurme, née Tranq — s'il | entendu: mais le treizième les tattra 
suffit, pour avoir un avenir beureux, | tous. 


l 
Ê 
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ILE 
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c'être entourés, en «= beau jour, d'une | 


#ive affection et de ferventes prières : 
allez de l'avant sans crainte, le bre | AUBIGNY 
| heur vous attend. SEE 
._.. | Réinstallation 


| Quelques jours après, ie mardi 22, M Jos Pelland vient d'être réinté- 


| ‘ novembre, la même foule compacte | gré à son poste de gardien de la gare Sont attendus, M. et Mme Wilfrid | 


qui s'unissait aux joies de ce triple|de Silver Plains-Aubigny, après un | 
”.martage. priait cette fois pour le re-| mois environ de “suspension” sous 


, Eneur et munie, cela va sans dire, de | nationaux, présentée et appuyée par 


| et un pied de neige dans le cimetière, | Merci à qui de droit. 

| a Mariage Joyal_Hébert, le 23 

| ‘Joignons à elle pour présen . | . 
| Le Néal et à ses enfants nos bien, [LÆ5 Parents nombreux et _ amis 
| vives condoléances. |se pressaient en foule dans l'église 


| ee . | pour assister à la célébration du soi- 

La séance récréative annoncée pour | disant dernier mariage de la saison. 
le 20 courant a dû être, au dernier | M. ©. Joyal servait de témoin à son 
moment, renvoyée à une date ulté-\ fils ct M. Jos. Hébert à sa fille. Cette | 
rieure. La maladie subite d'un ar-| cérémonie devient presqu'un événe-| 
tiste n'a pas permis de faire autre- | mént par sa rareté, aussi s’empresse- | 
ment Nous avons même eu le re-|t-an d'y accourir de tous côtés. C'est | 


Î voi aux alentours Nous nous en ex-|le père de la mariée et l'après-midi | 
cusons auprès de ceux qui, dimanche se passa agrémentée de nos vieilles | 
| soir, se sont cassé le nez. dans les | chansons du terroir qui ne le cèdent | 
| ténèbres, contre une porte fermée. |en rien aux inventions modernes sous 
Mais rassurez-vous, mes bons amis.|ce rapport. | 
le coupable a promis de ne plus re- Le souper et la veillée de noces eu- | 
commencer. Parfaitement, mon cher|rent lieu chez le père du marié, à 
Pierre Bazin, fussiez-vous atteint de | Sainte-Agathe. 
méningite, d'encéphalite, de périto-| Nos meilleurs vceux accompagnent 
nite, que sais-je encore, nous vous ex-|les nouveaux époux dans leur nou- 
trairons de votre plumard, et, entre | elle demeure à Saint-Adolphe. 
deux gendarmes, s'il le faut, sous la | Décès d’un pionnier 
menace de revolver, de la mitrailleu-| Le lundi 21 aovembre avaient lieu, 
se, du canon, nous vous trainerons à Sainte-Agathe les funérailles d'un 
sur la scène, où, avec le sourire en- | Pionnier de la Rivière Rouge et d'Au- 
core, vous nous chanterez: “Marie ton | bigny dans la personne de M. Joseph, 
* gâs quand tu voudras”, et ‘Moi, j'aim’ Saint-Onge, retiré depuis quelques an- | 
‘ ça!” (Mais je m'aperçois que je suis nées. Le défunt était natif de Saint- | 
. en train de dévoiler un secret qui ap-| Hughes, comté de Bagot, Qué. et: 
partient encore à l'avenir} En at-| était au pays depuis 1885. Son épour- | 
. tendant; tenez-vous bien au chaud, et | 5€. née Julie Brodeyr, l'avait précé- 
remettez-vous promptement sur pied, dé dans la tombe de quatre années 
pour la joie de votre tamille et de vos | 11 laisse pour pleurer sa perte, Mme 
pombreux amis Adonia Alary, M. Aildéric Saint-Onge 
CR] ‘et Mlle Fidelia, de Sainte-Agathe. et 
Mais ne voilà t-il pas que nos de-, MM. Hormisdas, Hector et Ernest. | 
moiselles se sont mis en tête de don- | d'Aubigny, ainsi que Mme veuve Le- 
ner, elles aussi, leur petite séance ? | moyne. : 
Et ce que femme veut, vous savez,, Un cortège imposant vint payer un 
‘Dieu le veut, bon gré mal gré. Par-}dernier tribu! eu pionnier laborieux. 
faitement, le 8 décembre, à 8 heures | honnête, couragzux, qui a aidé au dé- 
du soir, lorsque les deniers feux developpement de cette partie du pays 
. l'illumination se seront éteints, le ri- et laisse pour continuer son oeuvre 
deau se” lèvera. sur une scène ruis- | patriotique et religieuse et nationale 
* selante de lumière, et vous verrez. un lignée qui lui fait honneur. 
mes chers amis. ce que vous verrez.! Aux parents en deuil, nos plus sin- 
ce que, peut-être, vous n'avez jamais cères sympathies. 


l 


| 


\ 


Mme T. Ayotte 


Mariée jeun=. Maternités fréquentes. Maux de tête. Etourdissements. Palpitations. 


LEVAIN 
| ROYAL 


De retour . 


ces, est revenu de l'Est pour passer 


{l'hiver chez sa mère, 4u village d’Au- | 


bigny. Bienvenue 


Perrault, de Détroit. 
La Sainte-Catherine 


| le. De petits groupes de parents et | où se faisaient la lutte M. John Craig, 
tous les secours de la Sainte Eglise. | M. L.-A. Beaubien, député au fédéral, d'amis ont “étiré la belle tire aux re- de Laurier, et M Arthur Hurst, de 


, Malgré la rigueur de la température | justice a été faite aux intéressés |flets d'or” à satiété. Aucun ac:ident | Sainte-Rose, a eu pour résultat la vic- 


suites de ces fêtes à la “tire”. 
—— 6 2 0-2———— 


Couvent 
Le nouveau dortc:; celui des 
grrêdes a été inauguré la sémaine 


dertfière. A cetts occasion il y na eu 
fête avec discours Malheureusement 
le discours a été interrompu. Il y a 


gret de ne pouvoir annoncer le ren-} bon signe! Le diner eut lieu chez | parfois certaines personhes qui ne de- ! 


vraient prendre part à ces sortes de 
fêtes que quand les discours sont ter- 
minés' La veillée s'est terminée dans 
l'ordre le plus complet. ‘Tout est 


| bien qui finit bien ” 


On a pris possession du réfectoire 
cette semaine. Les pensionnaires, au 
nombre de seize. peuvent mainten»nt 
rire à leur aise, ce qu'elles re pou- 
va‘ent guère faire auparavant Cans 


leurs trop étroits appartements. Elles : 
‘ sont heureuses aussi d2 pouvoir invi- 


ter d'autres compagnes à venir pa:- 
tager leur bonheur. 
Mariage invalidé 

Le mariage de Raoul ‘Piché” avec 
Angèle Piché est nul par suite d'er- 
reur substantielle sur la personne de 
l'époux. Aussi pourquoi les typogra- 
phgs se mélent-iis de célébrer des ma- 
riages' Mais le matiage de Raoul 
“Cyr” avec Angèle Piché est bien va- 
lide celui-là. et je plains celui qui 
voudrait le casser, füt-il même typo- 
graphe! 

Va-et-vient 

Mlle Lucienne Paircnaud est allée 
travailler chez un M Joyal. à Ste- 
Agathe : 
M. Uiric Coulomte. avec une dizai- 


Un grand nombre de mères 
peuvent témoigner de la puis- 
sance de Mother Graves Worm 
Exterminator, parce qu'elles 
connaissent par exXpéricnce son 
utilité. 


Remèdes sans effets. Cas semblable. Pilules Rouges, Toujours à sa disposition. 


“je me suis mariée jeune, lés maternités 
qui se sont succedé fréquentes, ont chaque 
Jour amoiudri mes forces Cependant, il 
me fallait quand mème prendre soin de mes 
enfants et faire les travaux du ménage 
malgré de gros maux de tête, une diges- 
tion fatigante, des étourdissements, des 
palpitatious qui m'empêchaient de res- Po 4 
pirer. Les médecins qui m'avaient trai- A 
tée déclaraïent que ma condition pouvait ‘ 
difficilement s améliorer sous les circonstances. 


Aussileurs remèdes étaient-ils restés sans effet. | CONSULTATIONS GRATUITES 


Un jour, en lisant le journal, mon atteution fut |sulter nos médecins peuvent le faire tous les 


J1n'y a surement pas de meilleur re 
mède pour les femmes, d 
tout temps, dans les cas @ 


les commissaires vendredi dernier: 


étudiera la puissante de l'Église fran- 


— — 0 DD — 


FLOUR Afs- | L'opinion dé M. Blériot sur 


Carostie_ peste “D'ARGENT RETOURNÉ " du dar nc |" SR l AleRENeS 


Re 
: = = Paris —Daës is * Indus- 
n i | tendant qu'il y a actuellement en Eu-|, +". "en : 
1 . ? a traversée régulière de l'Atlantique 
ALES rope 10 millions d'hommes sous les 
{ armes, on à t Écatagnatagheq : cnlgnhis nie 22 


\ York par les Acçorés. Après une ex- 
Ÿ D'après les renseignements les plus l S 
La peine de mort en France | woriss, il n'y # pas plus de 3,552,-| Périence de 3 à 4 ans) l'avion postal 


US Snaiss rem du _|céderait la‘ blacé à un appareil con- 


Grades 2 et 3 (14 élèves) — 1. Pris- Paris — La guillotine qui mn | TRS rime roues de 1,124,000 tenant de, 20 à 20 passagers à l'inté- 


d'instrument d'exécution en France. |... rieur des ailes. : 
cilla Montsion; 2. Pièrre Duhard: 3. | D'autre part, en 1914 il y avait plus S à 
Jean Moigat: 4. Louis Tardif; 5. Gé- continuera tout de même à fonction- | 4 : 000.000 d'hommes sous les ar- L'avion postal transporterait de 


Valcourt. 


Grade 4 120 élèves) — 1 Jean- 
, Sn" : Un projèt de loi pourvoyant à l'abo-| | ‘esse moyenne de 200 kilomètres. 

Louis Brunel: 2, Victor Lagassé: 3. | George cause beaucoup de préjudice | . 
Cécile Guyot: 4 Léon Tardif: 5. Bella | de la peine de mort a été défait |} }, cause du désarmement qu'il pré- | 3 pour piseagers à moteur de 


Grades 7 et 8 (13 élèves; — 1 Ida! ureur.de la République demandait} Paris _- Les compagnies pétroliè- | 


ner en dépit des tentatives pour faire |. 500 à 600 kilos de lettres; 4 rs 
disparaitre la peine de mort. | Sir Lansing affirme que M. Lloyd | 1° 250 chevayx  édemeraient v 


au cémifé de législation civile et cri-} {14 avoir fort à coeur. | 700 chevaux serait pourvu d'un ba- 


Grades 5 et 6 (22 élèves) — 1 minelle du parlemert français par ee | teaù et de la T. 8. F. 
.| | . 
| . lun vote de 8 à 7. | É | 0 
onenne ob one ares | Coincidence singulière, alors que ù| 1€ Contrôle français du | … . 
Béatrice Prouix: 5. Rosæ-Alme Lari- , Chambre des députés et le comité dis- | pétrole suppression des casinos 
r : cutaient sur la peine de mort, le pro- | européens 


| rhésume: Z Gabriel Rhéaume: 3. Lo- |!'PPlication de la peine de mort COn- | res américaines qui funt des affaires! Genève — Il se fait actuellement 
M Tél Clément, agent d'assuran- |, Lussier: 4. Berthilde Coulombe: |‘"° duatre membres d'une troupe de |\ Paris ne s'inquiètent pas, paraît-il. un mouvement intense à la fédéra- 


{5. René Larivière. 


| bandits, subissant actuellement léur | 4, projet envisagé par le gouverne- ‘ion des églises protestantes de Suis- 


Ecole supérieure (21 élèves) — 1. | procès pour brigandage et meurtre. | ment français, de prendre la haute se afin €e faire supprimer le jeu dans 
| Marie Saquet: 2. Cécile Guilbert: 3.| Fe e—— | main sur les importations de pétrole les casinos européens, y compris ce- 
| Jeanne Guilbert; 4. Françoise Guyot: | Mort du premier évêque | brut ou raffiné. |lui de Monte-Carlo . Les églises sué- 


5. Marcelle Robert. 
CCE 


| n'a été rapporté au correspondant des toire du premier par quelque 199 l'âge de 47 ans, des suites d'une atta- | danger pour ces compagnies de voir | 
| voix de majorité. M. Hurst a été mai-|que d’'apoplexie. 


En fixant la quantité de pétrole que | doises appuient les Suisses et veu- 
chacune de ces compagnies pourra lent que le gouvernement amène cet- 
‘mporter annuellement en Fran, le te question devant la Société des Na- 

Une correspondance chinoise an-|souvernement se propose de se baser | tions. 
nonce la mort de S. G. Mgr Tchao. | sur la moyenne d'une année quelcon-| On s'attend à ce que la France et 
évêque titulaire de Vaga et vicaire | que, choisie parmi les cinq dernières la Belgique s'opposent vigoureuse- 
| apostolique de Suankwafu, décédée à |annécs. 11 s'ensuit qu'il n'y a aucun ment à cette mesure parce que‘ces 


chinois 


| pays retirent des revenus considéta- 
Mgr Tchao était | réduire l'importance de leurs afaires | bies du jeu. 


| re depuis 1922 et pendant ces longues | l'un des six premiers prélats chinois 


annégs a montré des qualités indis- 
! cutables d'ordre et d'économie; il va 
laisser la municipalité dans un état 
financier excellent La gratitude de Mgr Tchao avait pris possession de 


[tous les habitants de la municipalité | son vicariat le 4 avril de cette année 


lui est due pour cela 


| sieurs années. Son expérience et son 
succès dans les affaires lui seront 
d'une aide précieuse dans sa nouvelle 
position. Il entrera dans ses nouvel- | 
les fonction au premier janvier pro- décédée après une longue maladie. 
les fonctions au premier janvier pro- Elle avait 79 ans, soit sept ans de 


mt — 


LA BROQUERIE 
Baptéme 


De 


SAINTE-AMELIE 


Mariage 


Le 23 novembre, M. Jean-Joseph- | laissé à la Chambre par son mari, 
Louis-Oscar Bonin s'engageait dans | L©rd Iveagh, qui a été élevé à la| 
les liens du mariage avec Mille Marie- | Chambre des Lords. Elle a obtent: | 
| Rose-Noëlla Archambault Il y a eu|U" total de 21,221 votes. | 
messe solennelle et bénédiction nup-| . . . 
tiale en présence d’une nombreuse as-| Un mariage princier en 
sistance. Le garçon d'honneur fut Ro- | Allemagne 

dolphe Archambault, frère de la ma- : _— 


a New-York Vigc- Bordeaux 
1 LTD CHICACO ..... ! décembre 
= R x 7 1 *] ROUSSILLON . ... 10 décein! 
née, et la fille d'honneur était Anysie, Bonn, Allemagne Après une vic| [fn fl f] Jr} LA BCUI ECR NAIS ..... 29 dépeæbre 
Bonir, soeur du marié. |passablement mouvementée, la soeur | | ARS W: PICEON , 
Les noces se sont célébrées à la |de l'ex-kaiser Guillaume, la princesse | | 348, Mais - Winnipeg, ou aux agents locaut 
. ; \ ÉRRERSES 
demeure de chacun des mariés Après | Victoria Schaumberg-Lippe, à l'£ge | 
un court séjour ici avec leurs parents, de 61 ans, vient une fois de plus de | 


blir dans la Saskatchewan Nous leur | ne réfugié russe, Alexandre Subkoff, 


M. Craig s'est depuis longtemps | tard : 
| montré très intéressé aux affaires mu- — 220200 — | 


à 
nicipales et représente le quartier de : : Q 
Laurier comme conseiller depuis plu- Clemenceau a perdu sa soeur | S ‘ F re 


M. et Mme Alfred Tellier: une ss 
! Marie-Cécile-Georgette-Agnès, née le D TO CT EN os 
22 novembre à l'hôpitai de Saint-Bo-| Une autre femme aux Com- 
niface, baptisée ie 24 Parrain et| munes anglaises 
marraine, M et Mme Eugène Tellier, —— 


| » 
de Saint-Norbert, grands-parents de | Londres — Une autre femme vient | C AISE 
l'enfant ld'entrer au Parlement anglais avec| || | 


que le Saint-Père avait élevés à la| 
dignité épiscopale et sacrés lui-même | 
à Rome, le 28 sctobre 1926. | 


di dé ‘ à : 
et avait été intronisé six jours plus à Co nm [a re 1e Fo os X 


Rambouillet, France Adrienne | 
Clemenceau, soeur de l'ex-président | 
du conseil Georges Clemenceau, est | 


| moins que son frère. L'ancien pre-| 

| mer ministre était À son chevet quel- où D'EXTRAIT DE FOIE 

[ques minutes avant la fin. Un autre E * 

| frère, Albert, assista aussi à ses der. pis. =°à 

| niers moments. | CIE J.L. MATHIEU, Props.. SHERBROOKE. P. Q. 
——— 2m + 


HT TT 


Mafhieu 


LIGNE xs 1 
| PARIS 
une majorité triomphale. La com-| 
tesse Iveagh, conservatrice, na été 


| élue dans l'élection partielle de South- | 
end-on-the-Sea, pour remplir le vide 


POUR se RENDRE en EUROPE AVEC TOUT 
LE CONFORT et le LUXE VOULUS 


D'un quai couvert, à New-York. à uñ quai couvert aù 
Havre. Le train pour Paris attendant au quai. En sis 
jours en Angleterre. Conlort sans égal. cuisine française. 


New-York—Havre 

ILE DF FRANCE.............10 déc., 28 janv. > 18 fév. 
PARIS .. 16 déc. 14 janv. 17 mars | 
FRANCE : ‘ 14 ovril, 5 mai, 26 mai 
Traversées faites à loisir, pequebcts grands. coniortablas, 
d'une sule classe rix rassonnable Pris $140 

mimmum de cabine. ...... À . 

New-York—Havre- Paris 

SU FREN .. 7 déc. 25 janv. 21 mai 
DeCKACSE re 27 déc.. 15 lév. 14 mers 
| RCCH/AMREAU , 4 janv. 7 mars, 3 avril 


| Le 2m —— 


les heureux mariés devront aller s'éta- | convoler en justes noces avec un ca | ESS des 5 ST on ES 


souhaitons santé, bonheur sans mé- 


lange avec prospérité C'est là un | professionnel et employé de cinéma. 
souhait dont la réalisation demande | 


ancien laveur de vaisselle, danseur | 


“La Survivance Française” 


Le jeune époux, qui n’a que 27 ans, d 


du travail, de la patience et du Cou- | descend d'une bonne famille qu'abat- | | TROISIÈME 


cela 
Partie de cartes 
Le 8 décembre, les demoiselles ce 
la paroisse donneront leur soirée an- 


rage en cette vie. Ils sont prêts à |tit la révolution russe. Grâce à son | 


|alliance, son norh figurera mainte- 
nant dans la prochaine édition pre] 
Gotha, parmi la royauté prussienne, | 


| comme consort d'une arrière petite- | 


nuelle Venez en fouie, il va y avoir | fille de la reine Victoria, d'Angleter- | ANNUELLE DES FRANCO-CANADIENS 


beaucoup de distractions. dignes des | re, et beau-frère de l'ancien empereur | 


Anémie, Tamess et douées organisatrices. 
Chlerece, : | . —— 2200 -2—— 
Perte d'appétit. , 

Faiblesse d'estomac, STE 


Mauvaise circulation, 


CET HIVER A LA 
Guillaume d'Allemagne. 
em — 


ANNE DES CHENES Les chiffres de Lloyd A dé (OA PROVINCE + QUEBEC 


Troubles-nerveux, Le 25 novembre, M J. Finnigan 2!) Londres — Sir Lansing Worthing- Montréal, Shawinigan Falls, 
ur ca de tête, été élu maire de la municipalité de | ton Evans, qui a fait partie de nom- Québec, Sherbrooke Ce 
Doslors ishermes Sainte-Anne par une majorité de 30  breux cabinets, a déclaré dans une | | f, & 


Les femmes qui désir 


urs 


attirée par le portrait et le témoignage d'une fem-\|de 9 heures du matin à 8 heuresdu soir, (ex enté les 


we dont le cas avait été semblable au mien et qui| dimanches et jours de fêtes religieuses) à 


nos bu- 


avait recouvré ses forces et sa santé par l'emploi| eaux, No 1570, rue St-Denis Que celles oui re peu- 


des Pilules Rougrs. Je me suis tout de suite pro-| ent y venir. nous 
curé ce remède et-j'en ai pris régulièrement du-| maladie et si, apr 


Ÿ rant plusieurs mois. Je me trouvais bien alors, |]eur cas, nos médec 


forte, courageuse et capable de travailler autant | 
qu'ille fallait. Depuis j'ai pris des Pilules Rouges sa localité pour no: 


de temps en temps, spécialement quand j'étais en-| pour toutes un moyen économique 


reinte: c'est un remède que je garde toujours à ltraiter. 
ma disposition”. Mme Trefflé Ayotte, Grand'- P,otégez-cous en exi 
Mire, (Saint-Maurice), P.Q. 


|se, ils indiqueront à chaci:ne Î: mei 


Prix partout où pu 


écrivent tous les détails de l-ur 
ès avoir minntisusement étudié 
ins jugent la mal trop sér 


us aider à ia soig 


geant Les véritables Pilules Rouges 


par ia pe 


3 boites, $1.25, 6 buites, $ÿ7.% 


© PILULES ROUGES "#2 5. 


4 
? 


voix contre M Ph Guay. Voici le 
partage des voix 
Finnigan Guay 


La Broquerie 42 ! 18 
Gtroux 37 11 
Thibault ville 75 76 
Saint -Raymond 32 277 
Sainte-Anne Sud 41 2 
Sainte-Anne Nord 

(village : 52 98 

Total | 282 252 

— - 220 2 —— 
BELLEVILLE. Ont Un trais 


express du Pacifique de Montréal à 
Toronto & fait collision avec un train 
de marchandises Quatre personnes 
tuées et une trentaine hlessèes, dont 
quaire gravement 


4 \ 


et autres ' e 
linterview que les chiffres donnés ré- | ; | 
CNDROITS I TERESSANES ; 
cemment par M. Lloyd George, pré- | ac ms L s 


ee | SPECIAL) PRIX REDUITS 


rt 
la seule expression qui tradui- _ an —— Pour détails , voyez 
{se ce que l’on éprouve avec une WINNIPEG. 3p.m. N corne D 


: Boniface 
|attaque de cette maladie. Le 17 DEC Téléphone SL 351 
squlagement obtenu par le re- . . 4 
dede asthare du Dr 3. |Q | Avec toutes les ameuo. |, Ou communiquez aver 
 Kcllogg est impossible à qua FAR MORE ©" “Téléphone 23 629 
fier. C'est le bien-être et le rex | 


pe a ms Canadien National 
ehes se. nettoicnt complete. |] Cent de Fr-Messagertes-Télégranhe -Hotels 


| \ : | | 
iment. Ce remède sans égal 4 a 


| . ; | 
{vaut plusieurs fois son prix| 
al lous ceux qui emploient. 


| 
| 
{ 


san amas 


j! 


sellement reconnues, Comment hési- 


& 


maire de Baint-Boniface! 
—— à 4 00-2——— 


La cam e électorale 
pour la mairie ” 


La campagne électorale. é inau- 
gurée samedi dernier, à l'hôtel de 
ville de Saint-Roniface, par l'ex-éche- 
vin Alfred Doucet. Il y dvait salle 
comble et un grand nombre de per- 
sonnes ont dû se tenir debout dans 


“exclusively French”. H dit dans sa 
lettre que l'invitation ne lui était pas 
parvenue assez tôt, La lettre d'invi- 
tation lui avait pourtant été remise 
dans. l'avant-midi du samedi. 

Le candidat à la mairie fit un gu- 
perbe résumé de la situation finan- 
cière de la ville; les électeurs n'a- 
vaient jamais eu une exposition aussi 
précise que celle-là, et tous étaient 
d'accord que ça été la meilleure ana- 
lyse de la situation financière et mu- 
nicipale qu'ils aient jamais entendue 
à Saint-Boniface. 

L'orateur expliqua ensuite au long 
le fonctionnement de la Commission 
de Police, le bon travail accompli de- 
puis sa fondation et les nombreux 
avantages de cette façon d'adminis- 
trer le département de police. 

11 donna les détails de l'enquête 
récente sur le département de police 
tenue par la commission. 11 fit res- 
sortir que la comrrission, ‘dans ce cas, 
a siégé exactement comme un tribu- 
nal civil, et que par conséquent les 
commissaires, comme juges, étaient 
tenus, comme tout magistrat, de ju- 
ger seulement d'après la preuve don- 
née par les nombreux témoins. La 
plus entière latitude a été accordée à 
la poursuite pour préciser et prou- 
ver ses accusations. Or, sur les cinq 


commissaires, quatre cnt trouvé que 


la preuve fournie n'était pas suffi- 
sante et l’action fut déboutée. 


Ensuite, l'avocat de la défense pré-| 


senta à la Commission une fac'ure 
de 86500. Après mûre délibération, 
les commissaires, moins le méme 
membre dissident, décidèrent de so!- 
der cette facture à $250. 


M. Doucet fit ressortir que ces| 


frais étaient motivés par le principe 
qu'un employé qui est sujet, d’après 
ses fonctions, à être attaqué devant 
les tribunaux, doit être défendu par 
le corps qui l'empiote: autrement per- 
sonne n'accepierait cette charge en 
de telles conditions. 

En, terminant, M. Doucet mit au 
clair, encore une fois, qu'il est bien 
citoyen britannique et tŒu'il l’a :tou- 
purs été. 

L'assemblée se termina par quel- 
ques mots de l'échevin Roméo Pelle- 


1 
/ 


Son Excellence Mgr Andréa Cas- 


| l'Ouest. 


s'est un peu remise des fatigues de 


pour D et! PES son long voyage. Samedi, Son Excei- 


lence et son secrétaire, Mgr Bear- 


zotti, rendaient visite à S. G. Mgr 


FArchevêque à l'archevêché. Les émi- 


|nents voyageurs sont repartis pour 


TOttewa dimanche matin à 10 heures. 
| 22020 ——— 


‘Conférences de l’Union 
Canadienne 


L'hon. juge Prendergast a fait, di- 
manche dernier, sous les auspices de 
l'Union Canadienne, une très instruc- 

tive conférence sur le droit anglais. 

C'était dimanche l'ouverture des con- 

férences de l'Union Canadienne. 

L'éminent juriste a donné comme le 

complément de sa conférence de l'an 
dernier... Les habitués se souviennent 
en effet que M. le juge avait parlé 
du droit français et-du droit romain. 
Cette fois, il a fait voir d'abord l'ori- 
gine et les éléments constitutifs du 
droit anglais, puis ses procédés et en- 
fin comment il s'était implanté au 

Manitoba. 

Le droit anglais est constitué de 
la ‘common law’', l'oeuvre des Anglo- 
Saxons eux-mêmes avant la conqué- 
te —— législation dure, insuffisante — 
de l'équité, oeuvre des Normands, 
surtout des chanceliers du roi, aux- 
quels le conférencier rend un bet 
hommage, montrant comment leur 
action pacifiante adoucit certaines ru- 


desses ce la ‘‘common law''; enfin de 


la judiciature, oeuvre des juristes an-| 


glais d'il y a une cinquantaine d'an- 
nées, quand les deux lois, tout en 
conservant leur identité propre, fu- 
rent soumises à la même juridiction 
de la ‘High Court of Justice”. 
L'honorable juge montre alors ce 
que chacune des lois a apporté à la 
jurisprudence commune, et quelles 
conceptions complémentaires l'équité 
a ajoutées à la ‘common law”. Il 
démontre assez brièvement les pro- 
cédés de chacune des cours et quels 
principes les gouvernent, et après 
avoir loué l'oeuvre des juristes qui ont 
il y a à peine une demitsiècle, mis la 
dernière main à la grande judicia- 
| ture, le conférencier fait voir quel 
| droit est en vigueur au Manitoba. li 
|y cest entré avec la Cie de la Baie 
| d'Hudson, vers 1760, puis il s'est ré- 
pandu dans tout le Nord-Ouest, sur- 
tout après la conquête. 
| Le droit qui nous régit est le droit 
| qui existait en Angleterre le 15 juil- 
let 1870, lorsque le Manitoba est en- 
tré dans la Confédération. Il n'a pas 
| changé depuis, mais il existe une 
seule cour supérieure, dite du Banc 
du Roi, qui correspond à la ‘High 
Court of Justice” d'Angleterre, et qui 
juge d'après la ‘common law’ et 
l'équité. L'hon. juge Prendergast ter 
mine en faisant l'éloge de notre sys- 
tème juidicaire. 
| Le coaférencier, longuement ap- 
plaudi. a été remercié par M. l'avo- 
cat Thomas Beaubien qui a dit les 
| éhsiian tés qualités de M. 
Prendergast. 


I1 avait été présenté 


le juge | 


Eur 


# 
x 


il il 


, car le public a montré de façoh 
| voysrits peu équivoque coinbien il l'apprécie et 
s- Æ tient à l'encourager. 
4 vote à nous : 
témoignage et une 
gnage que nous 
être représentés à la 
par le passé, que 
Fon respecte 
une kgôn pour celui qui a usurpé = 
Pléée’ que l'honneur effort, 
d'oocuper. l'autre soir, parce que l'exécution des 
_‘°Læ maire sera celui morceaux qu'on nous a donnés était 
“irons! Peut-i! vraiment de tout premier ordre. Nous 
Même onibre, de doute ? ; _ |ävons entendu du vrat chant d'église 
Civil n'a jamais été si clair. 11 nous ar- Te CNE comme on voudrait en entendre par- 
tive parfois d'hésiter entre certains | tout — un chant que les auditeurs 
candidats, de ne pas favoriser les nô- | hésitaient à applaudir, mais qui les 
tres à cause des principes qu'ils re-|S. E. le délégué apostolique  remuait profondément. Cette dé- 
présentent ou du peu de confiance a terminé son voyage monstration de ce que l'on peut faire 
qu'ils inspirent. Mais nous avons ici dans l'Ouest avec un choeur d'enfants bien exer- 


Chants liturgiques. La Chorale Sainte- 


|suio. délégué apostolique, est arrivé | gi du Collège de Saint-Boniface 
| vendredi de son voyage à travers 
Son Excellence s'est retirée 
à l'hôpital de Saint-Boniface, où elle 


est une magnifique école de forma- 


La Chorale, que dirige avec tant de 
maîtrise le R. P. Caron, SJ. s'est 
aussi fait applaudir dans des mor- 
ceaux profanes: les uns d’un ton fort 
relevé, comme “La N'ait” (Noyon- 
Rameau) et “L'Enfant dormira bien- 
tôt” (Renard); d'autres d'un ton ba- 
din de très bon got, comme “L’'AI- 
phabet” (Mozart), ‘A Monseigneur” 
tOffenbach) et surtout ‘Ma Mère 
m'envoie-t-au marché” (M. Hubert) 
qui a été bissé avec enthousiasme. 

L'accompagnateur était le jeune 
Maurice Prud'homme, qui a révélé de 
solides qualités de pianiste dans deux 
solos fort goûtés. M. Emile Robil- 
lard, professeur de violon au Collège, 
a aussi obtenu un très beau succès. 

Le reste du programme, consacré à 
la comédie, comprenait du Musset et 
du Molière. C'est assez dire que l'on 
s'est penses diverti. La pièce 
satiriquè ‘Durand et Durand” est 
aussi actuelle en 1927 qu'elle l'était 
au milieu du siècle dernier. Ce sont 
les mêmes rêves humanitaires insen- 
sés et les mêmes basseS rancoeurs 
que l'on retrouve à chaque époque 
chez les intellectuels dévoyés. Robert 
Bernier et Joseph Gousseau ont cam- 
| pé les deux personnages de façon fort 
pittoresque; ils nous les ont. presque 
rendus sympathiques. Les scènes ti- 
rées de l'Avare ont aussi mis l'audi- 
[toire en gaieté. Nos jeunes a:teurs 
| ont supporté avec honneur les feux de 
ia rampe, surtout Marcel Tremblay 
(Harpagon) et François Brunet (Mai- 
tre Jacques), qui ont montré beau- 
coup d'intelligence ct de naturel dans 
l'interprétation de leurs rôles. 

8. G. Mgr Béliveau 

Dans une brève allocution, S. G. 
Mgr Béliveau a remercié les élèves 
pour leur magnifique soirée et remar- 
cié les maîtres d’avoir établi cette 
belle tradition de la Sainte-Cécile. 
Tout ce qui est français, a-t-il dit, 
doit chanter et s'exercer à la culture 
du goût. Les minorités n'ont pas le 
droit de rester inférieures. Il faut 
s'occuper des choses essentielles, sans 
doute, mais il ne faut pas négliger 
pour cela le raffinement, comme la 
musique et les autres arts. Si l'ave- 
air répond au présent, d’ailleurs, nous 
pouvons espérer de beaux succès 
dans ce domaine. Mgr l’Archevêque 
a souhaité, à ses jeunes auditeurs de 
| continuer les fortes traditions que 
leur _inculquent les Pères Jésuites, de 
garder leurs coeurs purs, leurs intel- 
ligences bien lucides pour défendre 
les positions qui leur seront confiées. 

L'assistance était particulièrement 
| nombreuse et le clergé de la province 
était largement représenté. On re- 
| marquait entre autres, aux côtés de 
Mgr Béliveau, Mgr Cherrier, P.A., 
V.G., du diocèse de Winnipeg, et’ Mgr 
Jubinville, P.D., curé e la cathédrale 
| de Saint-Boniface. 


| 


| a 


| PETITES NOTES 


Mlle Ida Levacque nous quittait le 


Lier, candidat dans le quartier No 2.|aA l'auditoire, en termes délicats, par | 14 novembre pour Québec, où elle 


—_—— 226 0 — 


Henri d'Eschambault est élu 
échevin var acclamation 


| M. l'abbé Antoine d'Eschambault qui | 


| présidait. 

Le conférencier avait divisé sa cau- 
serie en deux parties, et au milieu, 
Mlles Françoise et Marcelle Prender- 


| doit entrer chez les Franciscaines 
| 

| ne 
| 


n'avez pas besoin de médecin 


Lundi dernier avait lieu la nomi-|&ast rendirent en un brillant duo pour les maladies ordinaires 


nation pour le poste d'échevin deve- 
hu vacant dans le quartier No 3 par 
la démission de M. Doucet, candidat 
à la mairie. M. Henri d'Eschambault 


tait le seul candidat et a été procla- | 


mé élu. Il finira le terme de M. Dou- 
cet, qui expire dans un an. 
" : Ï 

Inutile de sonfMir des cors 


ou de courir le risque de les la prochaine conférence qui aura lieu | cellence. 


deux danses de Brahms. 

S. G. Mgr l'Archevêque assistait. 
ainsi que Mgr Jubinville, et une foule 
| d'autres parmi lesquels nous avons 
remarqué M. le professeur” Osborne, 
| M. l'inspecteur Young, M. l'inspec- 


|teur Goulet, M H. Chevrier, M. N.|les brûlures, les foulures, les] 


| Fournier, président de l'Union Cana- 


dienne. 
! 


quand vous avez sous la main 
trique du Dr Thomas. Pour la 


ge, la bronchite, elle est très 
récieuse; pour les écorchures, 


| douleurs, elle est sans égaie; 


{pour les coupures, les blessu-| 
| Le président a 2-noncé la Cite de!res, elle cst cicatrisime par cx-{ 


Elle n'a pas besoin 


couper. Enlevez-les sûrement |#* 1 décembre. Elle sera donnée par | l'autre témoignage que son 
et sans douleur avec Hol-|M l'abbé d'Fscharbault, qui parlera emploi et elle satisfera chacun 
loway's Corn Remover, | sur Dante. / quant à son, cfficacité. 


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Médecine toute prête — Vous 


une bouteille de l'Huile Eclec- 


toux, le rhume, le mal de gor- 


“ gap 2 à 
MAUR L'épe N """A UNS - + 
Le LÉ : “# n * “ 
VS tr 5,8 208 ant KB AE bent à + tn Re L 271 


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fl 
IE 


simple point de vue des intérêts dé — = 
la ville. “. Une huile. de mérite — L'Hui-: 
Vous remerciant, Monsieur le Dit-|le ÆEelectrique. Dr: Thonras 
recteur, je suis, n'est pas un rige de subs-: 
Votre tout dévoué, nces m nales placées en- 
Un conttibuabie, | sémble ef’ Ja récla-, 
RE me, mais le-résultat de recher- 


ches soignées sur lés qualités 
cicatrisantes de éertaines hui- 
appliquées au 6<o hu-, 
main. C'est une naison 
rare, ellé a gagné dès le début, 
la faveur du public et elle la 
. Un essai. éonvaincra' 
quiconque doute de sa puissan- 
ct à réparer et à cicatriser. 


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visiterost, Tèg D ct 10 décembre. . 

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Mal de dents Rhumatisme 
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té contient des instructions garanties 
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tes ne coûtent que quelques sous. Les 
pharmaciens vendent aussi des boîtes 
de 24 et 100 tablettes. ; 


te faut pas prendre la luné pour le 
soleil. 

J'en viens maintenant à la candida- 
ture de l'ex-échevin Doucet. Il est 
avantageusement connu à Saint-Bo- 
niface, et de’ l'élément français et de 
l'élément angleis. \ 


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Missionnaires de Marie. Nos voeux 
de persévérance et de bonheur l'ac- 
compagnent. 


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Nous avons le plaisir d'apprendre 
que M. Guillaume Pambrun est auto- 
risé par la compagnie “Automatic 
Washer’', à faire la vente de sa la- 
veuse électrique automatique, dans 
Saint-Boniface. en vue de Saint-Boniface. , Les con- 


A propos des élections 
municipales 
Monsieur le Directeur, 

Connaissant votre généreuse hospi- 
talité, je vous demande un bout de 
colonne pour y consigner quelques 
observations au sujet de la prochaine 
élection du maire. 

La lutte, cette année, se livre en- 
tre l'ex-échevin Doucet et le maire 
Swain. 

Depuis près de cinq ans, M. Swain 
est le premier magistrat de Saint-Bo- 
niface. Un changement s'impose, car 
la cité n'a pas de chambre haute. De 
plus, si nous regardons d'un peu près 
les faits et gestes de !’aspirant séna- 
teur, nous y:irouvons un tissu de con- 
tradictions. 

J'ai suivi assez attentivement les 
choses du conseil et je me rappelle 
le cas suivant, Il s'agissait de rédui- 
re les dépenses de la ville. Pleins 
de zèle, les échevins voulaient ré- 
duire leur indemnité. Le maire 
Swain était fortement en faveur de 
cette mesure, mais comme nos éche- 
vins sont charitables, ils voulurent 
baisser également le salaire du mai- 
re, ce que le rhaire Swain refusa car- 
rément.. par esprit civique. C’est un 
fait en passant, et il faudrait avoir 
bonne mémoire pour tous se les rap- 
peler. 

Chaque année nous apporte la mé- 
Me ritournelle: le maire, Swain se 
plaint que le conseil est contre lui et 
que d'autre part, depuis qu’il préside 
à nos destinées, il y a un progrès 
énorme. Or le maire n'est rien, sinon 
qu'un président d'assemblée chargé.de 


pour faire un excellent maire. 


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nicipales et des affaires en général, 
son excellent jugement et son manie- 
ment facile des deux langues lui se- 
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Monique était debout, près du pia- 
no. Ninette rageuse, les cheveux 
ébouriffés, vociférait ‘ks menaces ct 
des injures, criant: 

-_ Je n'étudierai pas res exercices. 
Tu me fais recommencer tout le 
temps. Ca m'agâce, çn m'énerve. 

Ta maman m'a commandé. 


- Je me moque du commandement | 
-et de tot et de tout. Je veux étudier 


seule. 
— Ou lire en frappant les notes au 
hasard 


m'espionnes donc ? 


|teras dans ta chambre, tu y dineras 
| séule. 
l 


|soir. Monte, Ninette. 
| Un mot, Louise. 


Elle fit une longue pause afin qu'il 


|pûät répondre, émettre une objection, 


Elle dinera avec moi, dit Mme  mafs il ne par!a pas; il avait tiré une 
Evrard en se levant, car je suis trop: chaise devant lui et s'y appuyait. Elle 
souffrante pour me mettre à table ce | continuait avec plus d'’Apreté: 
| Je ne puis vivre balïlbttée dans | 
cette opposition perpétuelle; je ne| 
I1 y avait dans les yeux de M puis voir repousser notre £lle au se-| 


| Evrard une tristesse szisissante et | cond plan, ton amour, tes prévenan- 


|les laisser seuls: Ninette courut dans 
le jardin. 

Mme Evrard se rassit, très abat- 
Îtue, et ses mains qu'elle croisa sur 


| était plus remué que s’il l'avait vue | 


| 


dans son ton une prière impérieuse ces aller, contre toute justice, à un2 
Monique se hâta de sortir afin de autre. J'en arriverais à te détester. 


Elle parlait sans colère, et il en 


dans les états violents où elle entrait 
quelquefois. Mille pensées se heur- 


— Ne crie pas, dit tranquillement ses genoux étaient agitées d'un petit taient dans sa tête: une seule se dé- 


Monique. Ta maman'est souffrante: 


| tremblement. 


Pierre se plaça le dos | tachait nettement: il voyait Louise 


sa chambre est au-dessus du salon, et | contre la cheminée et resta immobile,  entrainée, par üne sorte de vertige 
Îles yeux fixés sur sa femme. Il paria 


tu sais que le bruit lui fait mal 

— Je crierai tant que ça me plaira 

Elle frappa du pied et donna en 
méme temps un coup de poing sur le 
clavier, ce qui produisit un énorme 
charivari. 

Monique saisit le bras qui allait 
renverser une table chargée de cho- 
ses fragiles, mais elle fut mordue à 
la main; les dents aiguës de la petite 
s'enfoncèrent dans sa châir et elle 
laissa échapper un léger cri. 

A ce moment, deux portes s’ou- 
vrirent, l'une livra passage à Mme 
Evrard, visiblement souffrante, l'au- 
tre à M. Evrard, irrité. 

— Ce tapage me fai un mal atro- 
ce, gémit d'une voix dolente la mère 
de Ninette. Ne pourrais-tu, Monique, 
être plus patiente et ne pas pousser 
cette enfant à bout ? 

— Chère amie, dit M. Evrard avec 
un\ calme qui lui coûtait un cruel 
eflurt, j'ai vu la scène, Mcnique n'a 
ricu fait. 

—- Oh! naturellement, Ninette est 
seule coupable; c'est toujours Ninette 
qui est en faute et endosse les torts. 

Se serttant soutenue, l'enfant gâtée 
courut vets sa mère, se serra contre 
elle et déffu son père de son regard 
étrange. 

I se rapprocha et prit sa fille par 
la main. 

— Tu es été méchante, dit-il; 
mande pardon à Monique. 

— Non ”. 

Mme Evrard s'étsit assise, le bra: 
passé autour ce le tuille de Ninette 
qui se dégage le l'ét’élñte de son 
père. 

M. Evrard pâlit Jamais encore le 
confit ne s'était accusé a:'ssi aigu 
devant les jeunes filles. 


de- 


Céder, c'était 


| d’une voix un peu frémissante, pointe 

| d'une émotion qui allait jusqu'à la 

| souffrance physique insupportable. 

: Louise, ce qui vient de se pas- 
ser est grave. Je ne sais si tu a3 
bien compris la portée de ce que tu 

| as fait, de ce que tu as dit. 

| — J'ai compris. 

| Elle répcndait sans le regarder. 

— Alors, c'est pire. Délibérément. 
tu soutiens Ninette dans sa révolte ? 
| —- Mon Dieu, Pierre, que tu em- 
ploies done de grands mots pour uns 


Elle haussa les épaules et ses doigts 
se serrèrent d'in mouvement nerveux. 
Nirette est une impulsive: elle 
ne cherche pas si loin les raisons de 
ses actes. Elle est ü'ailleurs dans une 
phase de croissance qui la rend pius 
particulièrement irritable et devrai! 
lui valoir quelque indulgence. Mais 
tu n'en as aucune. 

- Ma pauvre amie, tu en as trop 
J'ai peur que cette enfant déplorable- 
ment gâtée ne nous fasse verser un 
jour des larmes amères 

Tu auras Monique pour te con- 
soler. 

Et elle éclata: 

Oh! maudit soit le jour où cette 
étrangère, véritable brandon de dis- 
eotde, est entrée chez nous, où j'ai eu 
la faiblesse d'accéder à ton désir! De- 
puis, nous avons été bien maïheu- 
reux. 

M. Evrard ne releva pas cette sur- 


moral, à ta dérive. 
Il avait sur le coeur cette sensation 


physique d'un poids très lourd qu'on | 


éprouve dans les crises aiguës. 


Son visage eontracté iaisait mal à | 
: Evrard avait le visage livide et dé- 


| composé, les yeux atones et cernés. 


voir: elle ne le regardait pas. 
Il se mit à finarcher comme pour 


s'arracher à sa peine, la laisser der- | 


rière lui; mais, ayant fait quelques 
pas, il fut obligé de s'asseoir. Un 
fauteuil était proche; il s'y éeroula 


Ninette ? 
— Je passais: denne-moi des nou- 


| velles. 


— Elle souffre toujours Les ca- 
chets ne lui ont procuré aucun soula- 
gement. 

— Elle est déjà couchée ? 

— Elle n'a pas diné avec nous. 

— Mais où donc est Pierre? Je ne 
vois rien dans ce noir. 

— Je suis là près de la cheminée. 


| Bonsoir, Tony. 


A Evrard ne se leva pas; il tendit 
sa main vers celle du docteur. Celui- 


{ci la prit et dit: 


- Qu'est-ce que tu as? 
- Que veux-tu que j'uie? 
— Je t'interroge et tu me réponds 
par une question oiseuse. 
‘ — Je n'ai rien : 
-— Monique, donne de la luriière. 
La jeune fille alluma une applique 
de la cheminée, et l'on vit que M 


M. Aubin fit un geste de contra- 
riété et prit le poignet de son ami; 


Île pouls était inquiétant 


— Va te reposer, dit-il: je monte 


lourdement et essuya son front gla- | vec ses 


cé. puis il dit d’une voix sans timbre, 


croissante : 
— Tu as pu concevoir l'idée d’une 


séparation et que j'adhérerais à ce. 
projet insensé ? F1 
| goisse. Il dit en reparaissant: 


—- Insensé' en quoi? Ce qui est 
insensé, 
me nous le faisons depuis si long- 
temps. D'ailleurs, il ne s'agit pas 
d'une séparation, mais d'une absence 
favorable à ma guérison et au déve- 
loppement de Ninette Jusqu'à mon 
départ. que je hâterai, tolère l'enfant. 

— A condition qu'elle cède. 

— Oh! ne t'excite pas; elle cédera 
avec empressement,; la perspective 
d'un beau voyage, seule avec moi, la 
remplira d'une telle allégresse qu'elle 
oubliera toute rancune. 

Elle ne voyait pas que ses paroles 
mettaient Pierre à la torture. Son 
cceur lui fit mal: il y porta la main 
et respira avec effort 

L'excuse de Mme Evrard était dans 
son inconscience. Elle avait élevé 
comme un mur autour de son coeur, 
et dans cette enceinte sacrée Ninetie 


prenante façon d'établir les responsa-| était seule: l'idolâtrie dont elle l'en- 
bilités. I1 se força au silence, afin de |tourait desséchait tout ce qui avait 
ne pas laisser échapper des mots dé-| jusque-là fleuri l'âne de Mme Evrard 


si petite chose 
-- Une petite chose! l'insolence de 
Ninette vis-à-vis de moi! 


solants et irréparables. 


1" embaumé la vie de Pierre. Si, par 


M. Elie Auger 
Abattu. Amaigri. 


FES 


c'est de nous meurtrir com- | 


11 sonna et dit au domestique qui 


les mots hachés par une oppression | Parut: 


— Cteuffez le lit de Monsieur; 


lviens, Pierre. Attends-moi, Monique. 


l1 fut assez longtemps sans redes- 
cendre; la jeune fille se dévorait d'an- 


— Il y a eu une scène, jé m'en 
doutais. Toujours Ninette. La sata- 
née gamine!’ Si elle entreprend de 
nous le démolir, ce ne sera pas long. 

— Vous êtes inquiet ? ‘ 

— Un peu. Le coeur n'est pas bon, 
et je crains des désôrdres du côté du 
foie. 

— Mon Dieu! 

— Pauvre mignonne! ton père a 
deux maladies sérieuses: soixante-six 
ans et du chagrin 

— Soixante-six ans ,ce n’est pas un 
grand âge. 

— Pour lui, si, car depuis le temps 
qu'il se ronge, il a usé la mécanique 
plus vite qu'il n'eût fallu Demain, il 
ne se lèvera pas, je préviendrai Noris. 
J'ai vu Mme Evrard, pas bien bnl- 
lante, elle non plus Elle veut par- 
tir et voyager avec son tyran Je l'y 
engage, mais pas tout de suite; elle 
doit rester étendue le plus possible, 
au moins pendant quinze jours Ce 
qu'il leur faudrait à tous deux, ma 
petite enfant, c'est la paix. 

— Père peut guérir, n'est-ce pas? 

— Mais oui, mais oui: la machine 
est détraquée, le coeur mou, mais tout 


la répare. 
Affaibli. 1° anaS Byron mit? 
Maux de tête. Pilules Moro. Santé d'autrefois. _ Que sen mari « besoin de tran- 


“Depuis plurieurs mois 
je me sentais affaibli, abattu, 
j'étaisamaigri ci je souf- 
frais souvent d'indigestions, 
de maux de tête. Après 
avoir pris quelqu®: boites 
de Pilules Moro je 11e suis 
mieux porté. J'aicontinué 
l'emploi du même :emède 
quelques temps, et j’æ vite 
recouvré ma santé d'æutre- 
fois. Je crois vranvent 
qu'il n'y a pas, pour les 
hommes, de remède com pai- 
rable aux Pilules Moro. 


205, rue Montcalm, Mont: éal. 


 PILULES NORO 


af" "* 


tranter. 


PILULES MORO, peuvent être pri- 
ses en toute Confiance par les bom- 
mes de tout Âge, dans les Cus de: 


Maux de reins, Epuisemert, 
Rhumatisme, Maux de tête. 
Mauvaise digestion. Manque d'appétit. 


CHRSELTANNS GRATUITES. Les hommes 
qui désirent consulter nos méde- 
cins peuvent ke jaire tous les jours, 
de 9 heures du matin à 8 heures 
du sui (excxté les dimanches 
et fites religieuses) à nosbureaux, 
No1570, rueSt-Iknis Que cœux 
quine peuve.t y venir,nous é- 
crivent tous les détails de leur 
maladie et si. après avoir minu- 
ticusement étudié leur c2s, nos 
médecins jugent la maladie trop 
sérieuse, ils indiqueront à cha 
cun le meilleur médecin de sa lo- 


ù calé pôur nous aider à le soigner. Voilà donc 
M. Elie Auger. | Lotr tous un moyen économique et certain de se 


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quillité et de soins Quand il sera 
d'aplomb, elle pourra filer au pays 
des cigales et des oranges Donne 
exactement à ton père la potion que 
le domestique est allé chercher chez 
le pharmacien Je viendrai de bonne 
beure. 

Mme Evrard amena Ninette auprès 
du malade. D’assez bonne grâce, la 
petite formula des excuses. 

— J'oublierai ta vilaine conduite, 
dit M Evrard; embrasse-moi et ne 
me fais plus de chagrin 

Elie effieura d'un baiser contraint 
la joue décolorée et dit: 

— J'irai à Nice, n'est-ce pas? C'est 
seulement pour cela que je demande 
pardon. x 

M Evrard eut un peu plus de tris- 
tesse dans les yeux Sa femme se 
pencha vers lui 

— Mon pauvre ami, dit-elle: nous 
ne sommes plus assez jeunes pour 
ces excitations: elles nous brisent. 
Allons, tâche de dormir, de le repo- 
ser. Bonne nuit, Pierre 

Bonne auit, Lou:se 
xXH \ 
Monique s'était discrètement éloi- 


gnée pour laisser à Mme Evrard plus 


Ës recevoir. 

Cette femme qui semblait, la veille, 
toute détachée de Pierre, fut remuée 
par cette maladie brusquement abat- 
tu sur celui qu'elle avait aimé. Elle 
sentait qu'elle n'y était pas étrangère, 
que le chagrin dont il avait paru si 
accablé après la dernière scène en 
était la cause déterminante. Elle se 
reprochait de n'avoir pas surveillé les 
prodromes de ce mal qui, étant donné 
le mauvais état «des vaisseaux, le 
fonctionnement pén'ble du coeur, pou- 
vait avoir une terminaison‘ fatale, 
emporter le compagnon des années 
heureuses. 

Un flot Ge pitié tendre la submer- 
gea. Elle dit à Monique: 

— Je üe puis soigner Pierre, mas 
je ne voudrais pas le quitter. Puis- 
que le docteur m'oblige à rester éten- 
due, fais-moi installer une chaise lon- 
gue auprès de son lit. 

Elle ajouta, ce qui attendrit Moni- 
que: 

-—— Je suis malheureuse de le voir 
souffrir. 

La jeune fille, surprise et touchée, 


L 
ta vie se ne: me: - délicat et mt la 
: = passant en grande partie hors d'ici sit. aire en + ‘ei: à la facon Gt un. 
LL Dvrard, plus, sout:|tesse implors se deux êtres mestférent ln ditan-f Où avait allssé du feu, car lo sôtréé à de. mme courrète d'un mot 
jt " . était fraiche. M. Evrar@ restait im- ‘ Ÿ ‘Son re-| Aujourd'hui, elle J 
’ , æ à présent, les séparait. Le!” ; L y RE À 
trait de ces chose: 11 s'appliquéit à |le sien. qu. 2% [motte et regardait la fumme : Lé des clartés | nait le pitié: de plus, els 
|; contenir son irritation pour ne pas — Je t'en prie, dit, laisse coeur de Pierre était à vif, car il avaît de le à F “ re « Si À 4 
|exaapérer 08 onto e éviter des sc |netie. Elle doit m'obéir et faire des|trop aimé et 1 aimait ss RL à pots rene À re de pe En Un matin, elle était seule dits la 
meurtrissaient: sa femme afrachement de | joues creuses acouat souffrance prodigieuse |. , LE 
nes qui les ere = pay ln eme : à cu mile I avait coupé le sommet d'us de lumière, une admirable ins: | ciambre et elle regardait Pisrre. 11 
sans atroce douleur. Et oeuf à la coque et le laissait intact titutrice pour qui sait reoueillir et | somnolait etdevait souffrir, cr une 
rer sérieusement sa santé. 1] fut en-|lui, le regard suppliant, la jeune por gere Nogent nol@ans son coquetier. 11 buvait de Jon- pratiquer ses enseignements. bute de larmes mouillait sen'ells. 
vahi par une lnsuitude invineitie, per- | @it: | el peer + | gorgées d'eau et se taisait à | Ninette passait done au second! Le regret envahit le coeut de Mme 
dit l'appétit et le sommeil; 1} lui agri-| — Je ne suis pas du tout fachée| restait entre que + où refusait doucement et il n'in- peus ons actuelles de | Evrard. Elle s'approtha à pas imuets, 
vait de marcher dass sa chambre @u- | contre Ninette: elle était ur peu éner-| une longue habitudé, et que ce. Dh pas, s'ayant qu'une demi-con- UE eu fait que celle-ci rot se mit à genoux cpatre le Mt, prit la 
rant toute le nuit, ruminant sa tris-|vée aujourd'hui, j'ai eu tort d'insis | devenu rude les blessait également. de toutes choses. . À se eut send |maî abentuntd ser M Gin 1 pe. 
L'uuit à so à nt — mapéiiée tun-rigvéts. déni 1 lite 5 Ce due panne t le lai, pas, dans la chambre de son |que ‘aussi blanche, et y colls ses b- 
; M devint rogidement un vieis-| Bvrerd qu'il soûf- | ri, impliquait qu'elle se privât de | vres. * 
D sgh tdi Phaser pe pré sei. |1® Présence de sa fille. . Ninette con- Monique, à ce moment, soulevait 
tante grisb qui névile dos désscéres 7" ji rsemmecent d tale m0 | ne meté UE "mous Cette |entait bien à mettre une sourdine à |la portière pour rentrer et reprénâre 
intérieurs et décèle la marche sour- | fait plaisir Tu resteras ici avec Eu: s'agenouilla, el, |" exubérance, à modérer ses ébats, son poste. Elle vit Mme Evrard dans 
noise d'un mal latent : 1 devint blanc comme un linge tes affaires ne te ln'tête dans ses mains, prie éperdu- | maintenir sa voix au diapason à | cette posture touchante, laissa retom- 
André et Monique, alarinés, se com- Où es à CM nl SE à Oh! toute la joie de son ave-|P°u Près supportable, à la condition | ber ls rideau et s'en alla sans Fruit. 
muniquaient leurs craintes, mais le|femme, et tolérer cette auierais idrsiilsseent st nir propre saûté, s8 j ene | ‘toutefois que la contrainte ne se pro-| Le fluide d'amour jailli du coeurs de 
docteur ne triormmphait point des ré-| conduite D PRE para » cet |ongert pas. Deux ou trois fois dans | Mme Evrard ‘passait en caresse dur 
sistances de son irréductible client. suis l'ofensé et jenige Ninette | ginera. ee ralsen myttérionss ou EX fie échangesient de rares paro-| Le es |la journée, elle venait embrasser son |le sommeil de Pierre. Le malade en 
Uu-jeus que M. Brrur& lus fats-|me éimante parden, _ [éésobligennte à mon départ, sauf ton [5 2228 rapport avec leurs pensées | Le Linux une viciente crise hé- | Père et sn mère, puis s'empressakt de | fut envoloppé: un petit soupir tran- 
dal. rien Dis ui à l'ordinaire,| Mme Evrard détachs son bras de|ami Aubin, mais je ne tiets aucun) 1L* docteur demanda en riant: tique se déclara avec des compl,ca- | disparaitre. QE A Re Je PRET 
à sntiuit be: êrie firious 42 Misatie | is Ulis de se One GC € mouve- | compte de 509 opinion. ne: — Que faites-vous dans ces ténè- [Fe 2 di . Mon pu ‘ Un jour, M. Aubin l4 surprit pleu- | Il sentit sa main prisonnière et tour- 
dans le salon dont une fenétre était | ment r la aie un NO Cd à de .|bres? | dodo de rant à chaudes larmes. 1] fut remué | na péniblement son regard. Il poussa 
| pe Lasers | .  . — Nous nous reposons les yeux, dit _ - et la crut r{figée de l'état de ses pa- | un léger cri: 
ouverte. Mais la petite se cabra pour ie mariage de Monique et nous Evrard à rester dans son lit, car | 
ll ses tempes en murmu-| J'exige, répéta M Evrard Silassisterons à la cérémonie Rien ne | Monique, ner _— de celle-ci n'était pes en état de donner  . reg een en se | Fret il enfin la tant ai- 
rant : ‘ - | tu n'obéis à l'instant, Nimette, tu res-|sera brisé. brasser. Vous venez voir la mère de ei , ayant elle-mé besoin } tait éonc Ce sa léthargie; un bon sen-| Ah! retrouvait-il en 


timent {tiusissait dans cette terre | mée? : 

aride. |. Elle se releva, effrayée du geste. 
Il lui dit zf.ectueusement : |émuuvant qu'elle n'avait pu rétenir. 
—— Console-toi, ina petite, nous les | {A suivre) 


SAINT-BONIFACE |" ce" rare. En api state 


Mariages | 


chanter son auditoire en anglais, mais 
recueillit toutes sortes de protesta- 
Le 22 novembre —- Roméo-Joseph} tions si bien qu'il dut se muer en 
Paquette, fils de feu Joseph Paquette | 1f pojssy __ ce qu'il était — et chan- 
et de Rose Bourgeois, de Saint-Malo, |{., en français. Puis quatre ancien- 
Man, et Rosilia Malo, fille & Arthur nes jeunes filles, qui avaient visible- 
Malo et de feu Marie Proteau, de| ent coiffé la Sainte-Catherine de- 
Saint-Mzlo, Man. ’ puis plusieurs années, toutes’ égale- 
Le 22 novembre — Antoine May-| ont respectable, firent sur la scè- 
nard, fils de feu Domina Maynard et|,, Line apparition amusante. Enfin, 
de Virgiñie Aubertin, de Saint-Malo. | our compléter le tout, une danse in. 
Man. et Marie-Louise Gosselin, fille | 4j.nne avec des sauvages de par ici, 
d’Aimé Gosselin et te Lucle Malo, de qui voulaient se faire passer pour des 
Saint-Malo, Man. Indiens de par là-bas. Les membres 
Le 23 novembre Jules Bibeau,|,,t été conviés pour une autré soirée 


fil: d'Hormis“as Bibeau et de feu Ma- qui aura vraisemblablement lieu en 
rie Boivin, et Joséphine Gauthier, fille | jscembre prochain. 


de Joseph Gauthier et de Maria Mo- Grand F 


pour la première fois depuis de lon- sd + Nous avons salué, au passage, di- 
gues années, donna à Mme Evrard 2 manche dernier, à la conférence de M. 
. . @ . Baptèmes le juge Prendergast, notre ancien 
a membre et vieil ami M. Ernest 

sur ses lèvres. .Le 2 Snovembre — Joseph-Yves, À Birtz 


—— Ma mère, je ferai selon votre 
désir. 

Le cocteur sut gré à la femme de 
Pierre de ce regain de tendresse dont 
s'illupinaient les yeux du cher ma- 
lade lorsqu'une courte accalmie dans 
ses souffrances lui permettait d'en 

qrentir la douceur. 

I1 disait parfois très bas, et avec 
un plaisir infini: “Chère Louise.” 

Elle lui souriait, souvent, elle se 
levait, allait vers lui et lui pressait 
la rhain. ; 

— Tu es bonne, murmurait-il Nous 
sommes comme autrefois. 

Monique croyait alors voir com- 
meñncer de meilleurs jours. 

La crise fut longue. Le docteur exi- 
gea qu'une Soeur de PBon-Secours 
vint aider la jeune fille, mais M. 
Evrard, avec la tendre fnconscience 
des malades®$ n'acceptait, d'autres 
soins que ceux qu'elle lui prodiguait. 
11 la voulait sans cessel à son chevet. 

—— Je souffre davantage quand tu 
t'éloighes, disait-il. 

Alérs, la” jalousie de Mme Evrard 
se réveillait, et c'était comme un coup 
de griffe sur son coeur. Elle sentait 
qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer 
cet époux qui l'avait choisie entre 
d’autres plus belles, plus riches. 

11 fallait qu'elle eut subi une se- 
cousse bien profonde pour que l’an- 
cien amour refleurit avec cette puis- 
sanve, telles ces roses remontantes qui 
mettent une joie glorieuse dans la 
mélancolie de l'arrière-saison. 

Dans ce renouveau que la pitié et 


L'écou'ement infect du 
nez est un sigue que 
vous avez le catarrhe 


Quelques inhalations avec l'INHA- 
LATEUR DE CATARRHOZONE 4‘ 
barrassent la gorge du flegme et arré 
tent la toux Les narînes sont: ne 
toyées de la décharge muqueuse, l'é& 
ternuement et le renifuement cessent 
immédiate ment. 

“Mes oreilles étaient bourdonnan 
tes et javais des bruits alarmants 
dans la tête, écrit J-P. Purdy, de Port 
Huron. 

Le catarrhe s'était étendu à toute 
Ma tête et à ma gorge. Mais en me 
soignant ave: du CATARRHOZONE 
j'éprouvai un grand soulagement, f 
alla immédiatement au siège du mal. 
Vous pouvez être sûr que le Catarrho- 
zoge ma soultagé, À tel paint que je 
ne jure plus que par lui” 

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— - 


de passage à Saint-Boriface, après 
une absence de plus dc six ans. 
Nos conférences 

L'hon. juge Prendergast a 6(6, ài- 
manche dernier,.le premier des con- 
férenciers de la saison. Superbe cau- 
serie sur le droit anglais, qui a vive- 
ment intéressé l'auditoire choisi qui 
y assistait. La prochaine conférence 
aura lieu le 11 décembre et sera faite 
par notre chapelain, M. l'abbé d'Es- 
chamhault. 


ré le 22 novembre, enfant de Claude 
Champagne et d’Yvonne Morier. Par- 
. rain et marreine: M. Olier Morier 
et son épouse, née Marie Régnier. 

Le 27 novembre — Florence-Thé- 
rèse-Mar‘e, née le 11 novembre, en- 
fant d'Arthur Lemoine et de Lumina 
Fortier. Parrain, Lucien Lémoine. 
marraine, Yvonne Lemoine. 

Le 27 novembre —— Jear-Gérald- 
Marcel-Roland, né le 22 novembre, 
enfant de François André et de Véro- 
nique Poitras. Parrain, Jéan-Baptis- 
te Poitras, fils; marraine, Madeleine 
André. 

Le 27 novembre —— Joseph-Jean, né 
le 27 novembre, enfant de Louis Riel 
et d'Annie Vermette. Parrain, Joseph 
Gladu; marraine, Rose RieL 


teurs ont de nouveau tenu & faire re- 


ne s'occupait jamais de politique et 
laissait à ses membres leurs préféren - 
ces sans prendre officiellement partie 
pour un parti ou l'autre, pour un can- 
didat ou son adversaire. 
Certle Ritchot 
Jeudi dernier, dans lès salles de 
l'Union Canadienne, le Cercle Rit- 
chot a eu sa première réunion régu- 
lière. Les élections ont donné le ré- 
sultat suivant: | 
Président, J. de Ambrosis; vice-pré- 
sident, Roméo Dubreuil; trésorier, 
Henri Pambrun; secrétaire, C.-N. Du- 
pas: conseillers, David Joyal et Àdé- 


LA VIE AU COLLÈGE 


La Sainte-Cécile 

Le Collège remércie chaleureuse- 
ment le public distingué qui s’em- 
pressa d'assister au concert de la 
Sainte-Cécile. Aux côtés de S. G, 
Mgr l'Archevêque, nous avons vu avec 
grand plaisir Mgr Cherrier et Mgr | lard Fourier. 
Jubinville applaudir nos jeunes ar-| M. le chapelain donna queljues 
ftistes Un nombre considérable de | Conselis appropriés et l'on tailla, pour 
paient les premiers sièges. C’est tou- | Projeté. Différentes sections furent 
jours une joie nouvelle que de rece- | formées et-tout promet uné ahnée 
voir de tels auditeurs et en si grand | ‘rès active. Le cercle comptera une 
ombre. | vingtaine de membres. 


Jeudi dernier, les artistes se sont 
payé un banquet en famille qui ne | PE . 
_. Articulations raidies 
La Sainte-Catherine | par le rhumatisme 


manqua certes pas d'entrain ni de 
Vendredi soir, nos philosophes ré- | 


galérent leurs cadets d'une soirée co- 
mique au supréme degré. La pièce | 

‘ | Toute personne souffrant æ 
sérieuse (') le “Cuitivateur de Chi-| Pgo yon ce a 
cago'” et le fameux choeur agrémenté | 


de caricatures projetées sur l'écran Wüite’s Cover, 8 avril — Mme 
ont enlevé les applaudissements de Cameron, bien connue dans notre 
Fauditoire. calité, témoigne en faveur du remar- 
Première partie quable contrôle de la Nerviline ; sur 
|la douleur. Elle s'en est servi " 
Les collégiers cot inauguré leur | dant un certain nombre d' et 
saison de gouret dimanche après-midi | elle est enchantée de ce liniment pé- 
en blanchissant les joueurs de Saint- | nétrant. j 
jun Le posais de à nee | J'en Davies eu Ù Die PE 
changera sans doute de protégés! sg nes k L 


[UNION CANADIENNE 


La Sainte-Catherine | lnise dans ls famiil 1 De puisse être 
Nous l'avons fêtée royalement | ®oulagé par ce remèrie. fl n'ÿ en a 


. i pas qui Opere aussi efficacement 
D'abord un petit discours par le cha- | Grande bouteils “ :5 sous danb tou- 


PR le 5 


hrs 


marquer au public que notre, cercle. 


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Les Romanesques 


Le mardi 13 décembre prochain, le | 
erete Molière donenra, sous le patro- | 
“age ce l'Alliance Française, un con- 
“ert à la salle du Sacré-Coeur, | 
‘ ydiaæ Le cercle donnera le premier | 
icie des ‘Romanesques”, de Rostand 
icte aui est par lui-même une pièce 
complète. 


eme | 
| 


Les acteurs anglais pour la majo-! 


rité, sont les suivants: Mile M. Giass- 
ro, qui déjà reraporta. au Petit Théà- 
‘re, un réel succès dans “L'Eté de la 
£ait-Martin", Mile R MacMahon. 
dont la diction très pure traduit on 
ne peut mieux les beaux vers de Ros- 
an: M le professeur Jones. de l'Uni- 
M. Shepperc 
profeseur A -C 


yrersité Pu Manitoba. 


ivocat, et le ée a! 
Larde. ‘ 
L'orchestre, dont l'harmonisation £© | 
été ccmposéc par M ‘Marius Penoist 
est spéc alement a=apté à la pièce. et 
la ritse en scène sera de n@ire artis’e 


nou aucio rt &cs chansons de 


metieur en scène, M A Bcutal | 
Mine E'sell. cxquise diseuse, nous 
‘donnera qu'icues vieill:s chanson: | 
berg:rc: du ‘sine ziïclkc. M. Norber | 
Ju‘ias, le ba Su Manitoba, char 
| 


pa: 


tcuie le Crrcle 


: Molièn | 
"roit PV ir 


nromettre à son public ! 
! 


une soirée c:icellen‘e 

Le prix des rl1 c: est cn ne peu*- 
plus modicve. T0 sous En aidar! | 
l'Alliance Franca se en encourageant | 


la partie anglaise du cercle qui joue 


‘ra un ven d'ar 


n francais, 
vent dar 


on Le 
l'escarcelle Ce la paroisse | 
du Sacré-Coeur.°® | 

Les billets vente à la! 
L'herté. 619, avenue McDermot, et à | 
ee tar avenue Provencher: à 
Librairie Kéroack. rue Main et 
rfin à la porte de la salle du Sacré-| 
Coeur, le jour du concert. 

Il est à espérer que nous aurons 
une salle comble et que Canadiens an- 
‘jlais e! français s'y donneront rendez- 
vous 


seront €" 


Feu M. L.H. Fournier 


Jeudi ma‘in ont eu lieu, à ja parois- 
e du Sacré-Coeur, les funérailles de 
M. Louis-Henri Fournier. dont nous 

: donnions la biographie dans le der-! 

|rier numéro de la Liberté. Un cor- 

|tèége nombreux accompagna le corbil- 
|Liard de la résidence à l'église. Le 
| deuil étai’ conduit par les :ils du dé- | 
funt: \M. Watson Fournier, gérant de | 


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nouvelles tentures mr ces nouveaux matériels à tapisserie évoquent, par la richesse de leur r écharts la 


pompe et la gloire de la Cour d'autrefois. Ils ont de gracieux dessins floraux 'et les or et argent se 
: mélent au mauve et au pourpre. 


à & = à 


ñr 


| Broadeloths tralai et italiens 


Il y a une pièce superbe de celte rare nuance dorée, 
mélange añtique et närcisse. Les dessins sont de 
même couleur. Une autre pièce est à motif “E'isa 
beth” rose argenté sur fond envers de feuilles rais- 
santes. Il y a aussi un grand nombre de broadeloths 
à dessins rayés magnifiques, dont l’un mauve et or. 
Largeur, 50 pouces. La verge, $1.72 à $7.50. 


Beaux velours frieze 


Beaucoup emploient ces éclatants tissus colorés pour 
donner un nouvel air de fraicheur à leurs vieux fau- 
teuils et chesterfields. Ce sont des velours importés, 
à dessins floraux très délicats. Les nuances prédomi- 
nantes sont: gris et argent, or et brun. “Largeur, 50 
pouces. La verge, 9.00 et et 050. 


Tentures rayons 


UELQUES-uns ont des 

dessins de petite gravure, 
tels qu'une mignonne bou- 
quetière dans un cadre. 


pour Îles 


l'on peut se procurer le ' 
bre de sections que l'on 


D'autres ont des motifs flo- 
raux plus élaborés et ornés 
de rayures. Elles sont or- 
ivoire, une nuance des plus 
Jolies en rayon. Les bouts 
sont droits ou à festons ou 


finis avec frange. Chacune: 
$350 à $5 00. 


d'autres en 


exquis. 


et blanc. 9 pouces de lar- 
Chaque tenture, $1 00 


Très jolis tissus brochés Barcelona 


I1 y a un cachet espagnol dans les, dessins et chauds coloris de 
Ils sont à envers chenille. Les nuances sont 
les suivantes: corail avec or et pourpre, raisin avec or et bleu, bleu 
Largeur, 50 pouces. 


La verge, $7.50. 


Velours rayon brillants 
Nouveaux velours brillants comme la lumière du soleil Jis ont 
l'apparence des beaux velours d'autrefois. Nuances: orange. vert, 
bleus et or. Largeur, 50 pouces. La verge, $1 50. 


Section des tentures, Ge étage: Portage 


de 9 h-à 5 h 30, 
y compris le samedi 


la Ligne Transatlantique Francais à &; 


Winnipeg: M. Gustave Fournier, de 
‘a compagnie Ford: M Georges Foui 
du Pacifique Canadien. 

Les porteurs étaient: l'ton. M. Eé- 
uard, l'hon. Joseph Bernier. l'hon. P- 
A. Talbot, MM. Joseph Lecomte, P 
L'Heureux et J -H-N. Léveillé 

La messe de requiem a été chantée 
curé de 


| ‘a paroisse, assisté du RP. J. Ma-! 


£&nan, provincial des Oblats de la pro- 


| vince française, comme diacre, et du 


R_ P. Sauvé, S J., du Collège de Saint- 
comme sous-diacre. Au 
choeur avait pris place Mgr Jubin- 
de £a:nt-Boniface, qui, 
‘office se rendit au cimetière de la 
athédrale pour présider à l'absoute 
La maitrise était dirigée jar M. J.-A 
Hébert. 


aprè: 


L'assistance à l'église en deuil 
constitué par elle-même un hommage 
au défunt et un témoignage de sym- 
pathie à la famille; hommage et sym- 
pathies qui d'ailleurs s'étaient déjà 


manifestés avec relief par le grand, 


nombre de tributs floraux et d'offran- 
des spirituelles. 


M. Henri Fournier avait été un) 


pionnier dans la paroisse canadienne- 
francaise du Sacré-Coeur. Venu ici 
m 1893, ce la province de Québec. où 
son père exerçait le notariat, M Four- 


lier Zvait eu vite fait de se crée: | 


une situation marquée au milieu de 
*#s compatriotes de Winnipeg. Natu- 
“e ardente, il se donnait avec enthou- 
siasme aux causes qui lui tenaient à 
coeur. Sur les dernières années de | 
sa vie, notre cause nationale française | 


eut la plus large part de ses soilici- | 
| ‘udes d'ordre public. Apaisé sur tou- | 


tes les questions politiques dans les- 


| quelles il s'était complu en d'autres | 
| annéès, ce bon Canadien français a | 


conservé vivace jusqu'à la fin ce qu'on 
peut appeler l'étinceile patriotique 


vivra non seulement au sein de sa 
famille, mais aussi au sein de la fa- 
mille canadienne-française -du Mani- 


| toba 


Explosion de gz.z dans 
l'Alberta 


Calgary -- Cinq hommes ont été | 


blessés, trois grièvement, et deux en- 
fants brûlés par une terrible explo- 
sion au nord de la vallée de Turner 


| provoquée par /l'ignition d'un jet de 
|gaz de trois millions de pieds cubes 


Far jour. 


< a EATON C9 LIMITED 


WINNIPEG 


Plus'eurs 
diéss. 


b‘‘isses furent incen- | 
C'est miracle qu'il n’y ait eu 
brûlé vif et un plus 
grand nombre de blessés. 

Lun 28e: @-——— 


Des soldats chinois assassi- 


nent un missionnaire 
catholique 


peironne de 


Tien Tsin, Chine — Le R. P. Her- 
|ménégilde, un missionnairè catholi- 
que allemand dans ie nord de Shan- 
si. a été assassiné par les soldats chi- 
nois de cette province, a-t-on appris 
à la mission belge de Tien-Tsin. 
Le R. RP. Herménégilde retournait 
à sa mission lorsqu'il fut arrêté par 
, des soldats. Ils tentèrent de lui voler 
ses kabits mais le religieux demanda 
à étre conduit devant leur chef. Les 
soldats consentirent et ils l'assassi- 
nèrent en route. 
em 2 — 


Les films américains et l'ar-| 
mée française | 


New-York 
ionné par l'Association de la Presse | 
| Etrangère, l'ambassadeur de France 
2ux Etats-Unis, M. Paul Claudel, a | 
fait remarquer que la façon dont les 
soldats français et l'armée française 
itaient représentés dans les films | 
|'iméricgins, donnait une idée fausse 
au public. L'idée de faire croire qu< 
| a France est belliqueuse et toujours | 
E »rête à se battre est erronée et il se- | 
ait de bon ton de remettre les | 
ses au point - 

———— 2-0 ——— 


canadien | 


nadien. Les chargements le long des | 
[lignes du Chemin de fer National du | 
| Canada s'accroissent de plus en plus 
|et le 22 novembre, ils ont battu tous 
iles records depuis le 1L 

| Le nombre de wagons chargés ce 
jour-là s'élève à 1,259, avec un total 
| de 1.698.000 boisseaux de grain Les 
ventes se sont élevées à 2,160,000 
| boisseaux de grain et le grain en en- | 
trepôt dans les élévateurs à grain de | 
campagne est de 26,296,000 bois- | 
seaux, une augmentation de 462,000 | 
boisseaux. Prés de 7,000 wagons sont | 
en route pour la tête des Grands Lacs, 
679 sont arrivés, 900 ont été déchar- 
gés et 1159 attendent. Vingt et un | 


i 


| 6.155.000 boisscaux, 19 sont à charger 


Les grains dans l'Ouest 


Le mouvement du grain va tou-| = 
juis en augmentant dans l'Ouest ca- | f 


Magasin ouvert 

tous Les lours 

dé9hà35h. 30. 
y compris le sumedi 


CANADA 


navires sont partis des ports avec 


et 12 autres sont attendus. 

De Vancouver, quatre navires sont 
partis et il y a en entrepôt 6,379.000 
boisseaux de grain. Prince-Rupert na 
en entrepôt 333,000 boisseaux. 

L2 - L} 

Un enfant fort et ben poriant — 
“Mon petit garçon était troublé de! 
maux d'estomac depuis l'époque de 
sa naissance”, écrit Mmé B. Ona, de 
Poulsbo, Was. “Sur le conseil d'une 
mère expérimentée, je lui fis prendre 
du Novoro du Dr Pierre et il es! 
maintenant un enfant fort et bien. 
portant” Le goût agréable Ge ce 
remède, son effet sûr mais doux ont 
rendu cette médécine — préparée de 
purs jus d'herbes -- populaire parmi 
les mères de famille. Ce n'est pas 
un remède de droguiste, il est fourni 
directement par le Dr Peter Fahrney 
.& Sons Co. 2501, Washington Blvd, 
| Chieago, a. 

Livré exempt de douane au Canada 


GIEUX A LA CATHEDRALE 
DE SAINT-BONIFACE 


Mgr Jubinville, curé. Vicaires: 


Au cours du banquet | If 


Nous avons le plaisir d'annoncer au public cana- 
dien-français de la province €u Manitoba que 
M. A. CARON, professeur de piano, a bien voulu 
accepter le contrôle exclusif des ventes du célé- 
bre piano Heintzman & Co., Weecber, et autres 
marques: les Orgues Thomas, et les 

niques Victrolas, pour la clientèle française de 
la province. 

M. le professeur Caron sera à votre iispos*tion, 
au cas où vous seriez désireux de faire un 
achat, en vous donnant les prix, conditions et avantages 


J.-J3.-H. McLEAN & CO. LTD. 


Tél: Bureau, 21 863—Rés., 23 451 329, ave. Portage, Winnipeg 


VIEILLES CHANSONS DU 
VIEUX'QUEBEC 


RECIT DE VOYAGE (raagnifiquement illustré) 


EDNA SUTHERLAND 


CHANSONS CONTES DU TERROIR 
YVONNE THIBAULT 
Studio Winona Lightcap ROBERT SHAW 


Le lundi 5 décembre, à l’Université, Théâtre ‘“A’’ 
ENTREE: 5 SOUS 
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